Rétro 2019: une église vide fait craindre le pire

RÉTRO. Depuis les dernières années, les projets qui se heurtent à l’opposition populaire sont devenus monnaie courante à Magog et l’année 2019 n’a pas fait exception. Cette fois-ci, c’est la conversion de l’église anglicane Saint-Luke qui a été bien mal reçue.

En vente depuis un certain temps, ce lieu de culte de la rue des Pins suscitait l’intérêt du promoteur Éric Éthier. Ce dernier proposait d’utiliser l’église en salle de réception, notamment pour des mariages, et de transformer la salle communautaire adjacente en hébergement de huit unités.

Pour se réaliser, le projet devait obtenir les accords municipaux, notamment par le biais d’un changement de zonage. Une procédure, toutefois, qui est soumise à l’approbation du voisinage et ce dernier n’a pas tardé à se faire entendre.

Même si le site projeté est situé à deux pas du centre-ville, les résidents du quartier craignaient que l’arrivée de ce commerce brime leur quiétude. D’autres jugeaient qu’un projet d’hôtellerie ne cadrait pas avec le milieu de vie, malgré le fait que des services d’hébergement de type «bed and breakfast» y sont déjà présents.

À la lumière de ces commentaires, les élus ont opté pour la prudence en mettant les procédures sur la glace. Ils ont gardé la porte ouverte au promoteur pour qu’il apporte des modifications à son projet, dans l’espoir de trouver un consensus et redonner une seconde vie à ce bâtiment construit en 1871.

Notons qu’une séance d’idéation portant sur la conversion de l’église a été organisée au début novembre par la Ville de Magog.

Au moment d’écrire ces lignes, il n’y avait pas de développement dans ce dossier.