Rétro 2018: le dernier chapitre d’une grande transformation

RÉTRO. L’ouverture de la nouvelle caserne en octobre dernier représentait le dernier chapitre d’une transformation majeure du Service de sécurité incendie de Magog, qui s’est opérée sur presque deux années complètes. Plusieurs pompiers attendaient depuis longtemps de se retrouver dans un nouvel environnement de travail, alors que leurs anciens locaux ne répondaient plus aux normes. Même le fameux camion échelle, acheté pour 1 M$, ne pouvait s’y garer en raison d’un problème d’espace et de plancher portant. Cet exemple, parmi tant d’autres, a motivé les décideurs politiques à passer à l’action en confiant le dossier à deux chefs d’orchestre, soit l’ancien directeur général de la Ville, Claude Marcoux, et l’ancien directeur des pompiers, Serge Collins. Avec leur bagage d’expérience acquise principalement à la Ville de Sherbrooke, les deux hommes sont sortis temporairement de leur retraite pour opérer cette cure de rajeunissement. En plus de la caserne, construite au coût de 5,3 M$, le Service des incendies est passé d’une structure temporaire à permanente de 36 pompiers. Ce qui permet d’avoir, en tout temps, dix pompiers en service sur le territoire magogois. Parmi les autres changements, il y a eu l’installation de nouvelles bornes sèches au lac Lovering, le réaménagement de la caserne 2 (Southière) et du poste incendie 3 (Lovering), l’achat d’un nouveau camion et d’un bateau de sauvetage et la signature d’ententes d’entraide avec d’autres municipalités, dont Saint-Denis-de-Brompton. La caserne des paramédics d’Ambulance de l’Estrie est également annexée à celle des pompiers. Toutefois, les deux bâtiments ne communiquent pas de l’intérieur.