Rétro 2014: Boréalis en perte de vitesse

Propulsée par une croissance phénoménale et auréaulée de nombreux honneurs au cours des dernières années, l’entreprise Boréalis connaît de sérieuses difficultés en 2014.

Les premiers soubresauts se font sentir en avril avec une première vague de mises à pied, un revirement qu’on associe au «crash» mondial de l’industrie minière.

Malgré les propos rassurants des administrateurs, ce fleuron des affaires à Magog continue sa chute en se plaçant sous la protection de la Loi sur la faillite, à la fin du mois d’octobre.

Selon des documents obtenus par Le Reflet du Lac, la dette de Boréalis tourne autour de 10,7 millions $ et touche pas moins de 71 créanciers.

En l’espace d’un an, le nombre d’employés est passé de 165 à 50.

Fondé en 2004 par Jules Paquette et Patrick Grégoire, Boréalis était considérée parmi les 500 entreprises canadiennes à plus forte croissance en 2012 et 2013.

La croissance de son chiffre d’affaires a explosé de 700 % en cinq ans, passant notamment de 6,5 à 16,5 millions $ entre 2011 et 2012 seulement.

L’entreprise avait préalablement investi trois millions $ pour son nouveau siège social de Magog, inauguré en juin 2013.

Boréalis se spécialise en gestion de la responsabilité sociale et de la performance environnementale dans les secteurs minier, pétrolier et gazier.