Quand politique rime avec jeunesse
RELÈVE. Âgé de seulement 18 ans, le Magogois Jonathan Savard est l’unique représentant de la MRC Memphrémagog à participer au Forum pour jeunes Canadiens, qui aura lieu du 6 au 11 mars sur la colline parlementaire, à Ottawa.
Par Charles-Antoine Rondeau
Il s’agira d’une première expérience en politique fédérale pour celui qui oeuvrait déjà au sein du Parti québécois à l’âge de 14 ans. «Je vais là dans l’objectif d’en apprendre davantage sur le système parlementaire fédéral et pour comprendre comment ça fonctionne de l’intérieur. On va avoir des discours à faire, alors ça va aussi me permettre de développer des aptitudes de communication et de faire entendre les priorités des jeunes de la région», mentionne le jeune homme.
Outre son implication en politique provinciale, Jonathan Savard a participé au conseil municipal jeunesse de Magog, l’an dernier. Il est d’avis que les jeunes doivent s’intéresser à la politique afin de pouvoir apprécier la société de demain. «Il y a beaucoup de gens qui ont des préjugés sur les jeunes et qui pensent qu’ils ne s’impliquent pas. Selon moi, ce n’est pas vrai, car autant au conseil municipal jeunesse qu’aux soirées souverainistes du Parti québécois, j’ai vu des jeunes vraiment allumés qui veulent s’impliquer», avance-t-il.
L’étudiant en Techniques de laboratoire croit que l’intérêt passe par l’éducation. «Je trouve que la politique pourrait être plus enseignée dans les écoles secondaires pour qu’à 18 ans, les jeunes soient capables de voter en pleine conscience. Quand on ne connait pas quelque chose, c’est plus dur de s’y intéresser», fait valoir celui qui est actuellement responsable de l’organisation dans le comité souverainiste du Cégep de Sherbrooke.
Pour participer au Forum pour jeunes Canadiens, Jonathan Savard a eu recours au député de Sherbrooke, Pierre-Luc Dussault. «Pour être accepté, il fallait démontrer qu’on était capable d’aller chercher du financement, puisque si on est en politique plus tard, on va nécessairement avoir besoin de trouver des fonds un peu partout», indique-t-il.
La carrière de politicien est effectivement une voie envisagée par le Magogois. «Si l’occasion se présente, c’est sûr que j’aimerais être candidat dans le futur. Je me dirige probablement vers une carrière en administration ou en sciences, mais je vais toujours continuer à m’impliquer politiquement», conclut le passionné.