Projet deuxième glace: Magog analyse deux scénarios d’emplacement

Deux sites ont été retenus par la Ville de Magog concernant son projet de deuxième glace, soit l’emplacement actuel de l’aréna ou sur le terrain de l’école secondaire de La Ruche.

Ces deux scénarios sont les plus réalistes selon le conseiller Jean-Guy Gingras, qui chapeaute le comité mis en place pour étudier ce dossier. Aux yeux de l’élu, le projet présenté en bordure de l’autoroute 10 ne correspond pas à la vision de la Municipalité.

En ce qui a trait à la possibilité qu’un aréna flambant neuf soit construit à proximité de La Ruche, Jean-Guy Gingras soutient que plusieurs éléments doivent être réfléchis, comme la question du stationnement notamment. Par contre, il réplique à ceux qui avancent que ce chantier coûterait plus cher que la mise aux normes de l’aréna actuel.

«Tout le monde sait que ça coûte très cher de rénover un vieux bâtiment. On a qu’à penser à la maison Merry. Juste pour la mise aux normes de l’aréna, ça coûterait beaucoup d’argent. Les bancs sont hors normes, même chose pour le système de ventilation et l’isolation. Même la cafétéria ne correspond pas aux normes. On sait aussi qu’il manque de chambres de joueurs. Où pourrait-on les mettre?», se questionne-t-il.

Jean-Guy Gingras préfère attendre que l’analyse soit complétée avant de se prononcer sur son choix entre les deux scénarios. Il dit toutefois avoir déjà une vingtaine d’idées à quoi pourrait servir l’aréna de la rue Saint-Alphonse Nord dans une deuxième vie. «Je ne dis pas que ça va devenir ça, mais il y a un manque de terrain de soccer intérieur à Magog. Ce serait un endroit parfait pour en mettre. On pourrait louer le bâtiment à une entreprise qui assurerait la gestion», fait valoir M. Gingras.

Ce dernier fait aussi remarquer que les nouveaux arénas au Québec sont généralement construits à deux pas d’un établissement scolaire. Il donne, en exemple, le Complexe sportif Thibault GM à Sherbrooke. «C’est le genre d’installations qui correspondent à notre vision, mais pas en terme de grosseur, car Magog n’a pas besoin autant d’espaces», précise-t-il.

Si certaines voix interprétaient un éventuel déménagement comme un désaveu à l’égard de l’histoire de Magog, Jean-Guy Gingras est loin de partager cet avis. Il est convaincu qu’il est possible d’honorer la mémoire des bâtisseurs dans un projet adapté au goût du jour. «Si les Canadiens de Montréal avaient réfléchi de la sorte, ils ne seraient jamais déménagés du Forum», réplique le principal intéressé.

Un appel de propositions souhaité en mai

Concernant l’appel de propositions annoncé par la Ville avant les fêtes, il devrait être lancé en mai prochain. C’est du moins ce que vise Jean-Guy Gingras et les membres du comité.

«Avant d’inviter les promoteurs à soumettre leur projet, on doit déterminer ce qu’on veut. On doit choisir le site, mais aussi le type de réfrigération désiré, que ce soit à l’ammoniac, au CO² ou par des réfrigérants de synthèse. C’est très technique et les coûts varient selon la technologie. Tout doit être déterminé avant d’aller en appel de propositions», conclut-il.