Prenez garde à la Berce du Caucase

Ce qui ressemble étrangement à la Berce du Caucase, une plante toxique entraînant de fortes brûlures, fait son apparition dans la région de Memphrémagog. La prudence est donc de mise, bien que la présence de cette dernière ne soit pas confirmée.

Selon Wikipédia, la Berce du Caucase est une plante dont la hauteur peut atteindre quatre mètres. Elle est surmontée par une inflorescence en ombelle d’environ cinquante centimètres de diamètre. Cette plante produit une toxine phototoxique appelée furanocoumarine (phototoxique signifie qu’elle réagit si on l’expose à la lumière).Cette toxine, présente dans la sève, provoque des inflammations et des brûlures de la peau allant jusqu’au deuxième degré. Si l’on n’expose pas à la lumière la zone infectée pendant plusieurs jours, la réaction ne se déclenche pas. La sève est incolore et inodore, et les cloques provoquées peuvent atteindre la taille d’une pomme de terre. Les séquelles de la phototoxicité de la sève de la berce du Caucase n’apparaissent qu’après plusieurs heures et peuvent persister durant des années.

 

Dans le Canton d’Orford, plus particulièrement, cette plante a été remarquée. Par contre, du côté de la municipalité, il n’est pas question de se rendre sur place pour évaluer la situation, ou pour exterminer la plante nuisible, comme l’on fait plusieurs localités, dont Québec.

 

Pour un citoyen du Canton d’Orford, Bernard Paré, cette situation est assez dérangeante. «Il y a beaucoup d’enfants dans le coin qui peuvent jouer là-dedans et se blesser», s’inquiète-t-il. À la Municipalité, on réfère les gens vers le site du ministère de l’Environnement. «S’il devait y avoir une épidémie ou si la plante se retrouverait sur les terres publiques, nous pourrions agir. Cependant, nous n’avons reçu aucune directive d’agir en ce sens, pour le moment», explique la directrice générale du Canton d’Orford, Danielle Gilbert.

 

Il est à noter que la Berce du Caucase a également été aperçue à Ayer’s Cliff.

 

Si l’on pense avoir été en contact avec la plante, il faut éponger la sève de celle-ci sans frotter et couvrir la partie du corps atteinte de toute lumière durant 48 heures. Il faut aussi éviter l’exposition au soleil pendant au moins une semaine. Si un enfant est incommodé, il est recommandé de consulter un médecin.

 

Pour toutes questions, on peut joindre Info-Santé au 8-1-1 ou au ministère de l’Environnement au 1 800 561-1616.

Par Catherine Imbeau et Vincent Cliche