Premier gagnant d’Occupation double, Eric McCutcheon séduit le milieu des affaires

TÉLÉVISION. Eric McCutcheon a été l’un des premiers séducteurs de la téléréalité québécoise. Seize ans plus tard, le gagnant masculin d’Occupation double 2003 est toujours aussi charismatique. Mais c’est maintenant le milieu des affaires qui tombe sous son charme.

Aujourd’hui âgé de 37 ans, Eric McCutcheon est l’un des trois actionnaires d’une application mobile appelée Walter (usewalter.com), dont le but est de simplifier la vie des promoteurs et gestionnaires immobiliers, ou encore des résidents d’immeubles.

Depuis une quinzaine d’années, il gagne sa vie dans les projets reliés à la technologie.

Déjà à 21 ans, Eric McCutcheon avait la fibre entrepreneuriale bien en lui. (Photo Le Reflet du Lac – Archives/Patrick Trudeau)

D’aussi loin qu’il se rappelle, il a toujours été plus intéressé aux affaires qu’à la séduction. Même à 21 ans, alors que plus d’un million de Québécois suivaient ses péripéties «amoureuses» à la télé. «On a tous nos raisons pour participer à un tel projet télévisuel. Mais selon moi, c’est assez difficile d’y trouver l’amour», estime-t-il.

«De mon côté, j’avais déjà la fibre entrepreneuriale et je me disais que cette expérience pouvait m’apporter du positif. Une semaine après ma sortie de l’émission, j’étais déjà de retour à l’Université de Sherbrooke pour poursuivre mes études en administration», fait savoir celui qui a grandi dans la région de Magog.

L’héritage d’OD encore présent

Même s’il n’est plus un grand fan de la téléréalité, Eric McCutcheon avoue qu’on lui parle de son passage à Occupation double pratiquement toutes les semaines. «Ça ne m’a jamais offusqué que les gens viennent m’aborder à ce sujet. J’ai choisi volontairement de m’impliquer dans une émission fort populaire, alors ça fait «partie de la game» d’être reconnu de temps à autre», indique celui qui partage sa vie avec une artiste peintre et qui est maintenant père d’un garçon de cinq mois.

«Il y a bien longtemps toutefois que j’ai regardé cette émission. En vérité, je ne passe pas beaucoup de temps devant le téléviseur. Je n’ai même pas encore visionné tous les épisodes de mon passage durant la première saison», laisse-t-il entendre.

Eric McCutcheon et sa conjointe Fanny Rice, une artiste-peintre de réputation internationale, sont parents d’un garçon de cinq mois.

 

Il envoûte les dragons

À quelques jours de la grande finale d’OD 2019 (ce dimanche 1er décembre à V-Télé), il y a donc peu de chances qu’Eric McCutcheon soit parmi la multitude de téléspectateurs à l’affût du couple gagnant.

En fait, la dernière fois où il a été rivé à son petit écran, c’est sans doute le 31 octobre dernier, alors qu’il était lui-même en vedette dans un épisode de l’émission canadienne «Dragon’s Den», afin de séduire des ténors du milieu des affaires.

Très à l’aise dans la langue de Shakespeare, McCutcheon a littéralement envoûté les dragons canadiens – dont Vincent Guzzo, des cinémas du même nom – qui s’arrachaient presque une place comme co-actionnaires dans sa compagnie.

Alors que lui et son partenaire souhaitaient obtenir 100 000 $ pour 5 % des parts de leur entreprise, ce sont finalement 200 000 $ pour 10 % qu’ils ont «soutiré» à deux dragons, à la fin de leur présentation.

«Il y a encore des détails à régler avant de recevoir leur investissement, et on va laisser ça suivre son cours. Notre but premier était de faire connaître davantage notre produit dans l’ensemble du Canada», a reconnu Eric McCutcheon.

«Entre l’enregistrement (en juin) et la diffusion de l’émission, notre compagnie a beaucoup évolué. Notre application était utilisée à 9000 portes à ce moment, alors que nous approchons actuellement les 25 000. Nous sommes dans un secteur où la progression peut être fulgurante. On est maintenant présent aux États-Unis et dans plusieurs régions du Canada», se réjouit-il.