Postes Canada offre un coup de pouce de 25 000 $ à Phelps Aide

Par Patrick Trudeau
Postes Canada offre un coup de pouce de 25 000 $ à Phelps Aide
Des représentants de Postes Canada et de Phelps Aide étaient présents au bureau de poste de Stanstead pour la remise officielle du chèque de 25 000 $. De gauche à droite : Valérie Lemieux (Postes Canada), Josiane Samson (Phelps), Margaret Rediker (Postes Canada), Sylvie Ouellette (gest. Postes Canada) ainsi que Katie Lowry, Sophie Nagle et Geneviève Lalande (toutes trois de Phelps). (Photo : Le Reflet du Lac - Patrick Trudeau)

SOUTIEN. L’organisme Phelps Aide/Helps, dont la mission est de soutenir la persévérance scolaire et contrer le décrochage parmi les jeunes de Stanstead, vient de recevoir un bel appui de Postes Canada qui lui remet un chèque de 25 000 $ afin de financer le programme « Étincelle » (Spark Program).

Présent dans les deux écoles primaires de Stanstead, soit Jardin des Frontières (francophone) et Sunnyside (anglophone), ce programme touche 

quelque 200 élèves de la première à la sixième année.

Il prend la forme d’ateliers de physique, d’expériences ou autre, et est offert directement en classe, durant les heures de cours, à raison d’une fois par mois environ. « Ça permet aux enseignants d’observer les enfants d’un  angle différent et de voir comment ils interagissent avec quelqu’un d’autre », explique la directrice du développement et des communications de Phelps Aide, Sophie Nagle.

« Il y a peut-être des jeunes qui ont plus de difficulté avec l’enseignement traditionnel, mais qui ont hâte à nos ateliers, parce que ça touche davantage d’autres habiletés. En fait, ce programme est une façon de les intéresser très tôt à ce qu’on fait et de s’assurer qu’ils utiliseront nos services (tutorat) lorsqu’ils seront rendus au secondaire », ajoute Mme Nagle.

Célébrant cette année son 10e anniversaire de fondation, Phelps Aide a été créé afin de riposter au taux de décrochage des élèves de la région de Stanstead, qui atteignait à l’époque près de 50 %.

« Nous avons vu beaucoup d’amélioration au fil des ans, mais nous ignorons à quoi ressemble le taux de décrochage au moment où on se parle. Ce qu’on sait, c’est que la pandémie a fait très mal et qu’il ne faut surtout pas diminuer nos efforts », a plaidé Sophie Nagle.  

Après des débuts modestes, mentionnons que l’organisme possède aujourd’hui son local permanent (272, rue Dufferin), emploie une dizaine de personnes et compte sur de nombreux bénévoles pour assurer le fonctionnement de ses divers programmes.

Pour info : phelpshelps.ca

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