Plus de 80 000 visiteurs à la Fête des vendanges Magog-Orford
ÉVÉNEMENT. Même après 25 ans, la recette gagnante de la Fête des vendanges Magog-Orford ne s’essouffle pas. Lors des deux derniers week-ends, ce sont plus de 80 000 personnes qui ont envahi la pointe Merry, soit une hausse de 20% par rapport à l’année dernière. Plusieurs diront que le beau temps y est pour beaucoup, mais ce succès va au-delà de la température aux dires du directeur général, Éric Verreault. Ce dernier explique qu’avant même la tenue de l’événement, les ventes en ligne avaient connu 100% d’augmentation, ce qui prouve selon lui qu’il y a énormément de travail fait en amont de l’événement. «Oui, la météo est un facteur, mais il y en a bien d’autres comme le produit que nous offrons ainsi que les stratégies de communication. On est très content du résultat, surtout que la nouvelle équipe en place a eu moins d’un an pour tout mettre en branle», rappelle Éric Verreault. Que ce soit sous le chapiteau principal, où étaient réunis 150 exposants, à l’Académie gourmande ou encore au nouveau Pavillon des bulles et découvertes, les sourires étaient nombreux. Non seulement sur le visage des festivaliers, mais aussi sur ceux des exposants qui sont sortis grands gagnants de cette popularité. «Évidemment, l’achalandage se reflète dans leurs ventes et ils en sont bien heureux, se réjouit-il. Et cette tendance a été généralisée. Je pense notamment aux «foodtrucks» qui ont dû composer avec des files très longues.» L’attente était aussi visible sous l’énorme chapiteau, notamment lors du deuxième samedi qui fut une «très grosse journée» aux dires des organisateurs. Si la patience était de mise, le grand manitou des Vendanges est d’avis que cette situation est chose normale dans les circonstances. «Je suis conscient qu’il n’y a personne qui aime attendre à un kiosque, mais ça fait partie de la réalité de tout produit qui réussit. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous créons des activités à l’extérieur, dans le but d’offrir des alternatives lors des moments de pointe», ajoute le dg. Chose certaine, les organisateurs nouvellement arrivés ont pris beaucoup de notes de mettre davantage leur empreinte l’an prochain. Le but n’est pas de dénaturer les Vendanges, assure M. Verreault, mais bien d’en faire un événement qui continuera de surprendre même les plus fidèles. «Depuis que je travaille dans le milieu touristique, je me plais toujours à dire qu’on ne peut pas s’asseoir sur ses lauriers. Il faut à continuer à se diversifier et à se renouveler constamment si on veut que les gens reviennent. C’est stimulant, surtout que nous aurons davantage de temps et d’expérience pour planifier la fête de l’an prochain», conclut-il.