Plus de 170 repas gratuits servis lors du Méchoui de l’espoir à Magog

Pour une deuxième année consécutive, le chef Loïc Côté a fait bien des heureux aujourd’huii en servant gratuitement un méchoui à plus de 170 personnes dans le besoin.

Le proprio de Buffet Memphré voulait depuis longtemps mettre en branle une activité pour aider sa communauté. L’idée du Méchoui de l’espoir s’est finalement concrétisée l’an dernier par un succès, avec la participation de 135 personnes. Cette année, la demande a été encore plus importante alors qu’une cinquantaine de convives de plus se sont ajoutées à la dernière minute. «C’est toujours agréable de recevoir les gens et leur servir un bon repas, affirme le cuisinier. Il y a beaucoup de personnes âgées, mais aussi des familles. Je m’arrange toujours pour avoir de la viande en trop. L’an dernier, une petite fille est venue se servir deux fois, en plus de me demander un plat pour en ramener à la maison, car elle ne mange jamais de viande chez elle. C’est le genre d’histoire qui vient me chercher.»

Même s’il offre le repas à ses frais d’une valeur de 4000 $, Loïc Côté ne tourne pas les coins ronds. Comme pour tous ses contrats, il déniche les meilleurs produits et passe de longues heures à la préparation du menu. «Je leur sers la même qualité que j’offre à des millionnaires demeurant sur le bord du lac Memphrémagog, avec de la viande AAA qui provient de l’Ouest. Ce n’est pas facile à trouver, mais ce n’est pas parce que j’offre le dîner gratuitement que je vais en offrir moins. Au contraire, je vais en donner tant qu’il y en a qui auront faim», assure-t-il.

En plus de ceux qui sont repartis l’estomac bien rempli, cette initiative a été saluée par d’autres partenaires qui ont contribué à la réussite de cette journée. Parmi eux, on retrouve le député Pierre Reid et la mairesse de Magog, Vicki-May Hamm, qui étaient présents pour assurer le service. Notons aussi que Caritas Estrie et les Chevaliers de Colomb ont offert un soutien financier à Buffet Memphré pour couvrir une partie des frais.

«Loïc est vraiment très généreux puisqu’en plus du coût de la nourriture, cette activité lui demande beaucoup de temps, reconnaît le Grand Chevalier, Yvon  Bélair. C’est tout à son honneur. Et ce qui est bien avec cette activité, c’est qu’elle permet à des gens plus démunis, et bien souvent seuls, de sortir de leur torpeur en fraternisant avec d’autres. Plusieurs n’ont reçu aucune visite durant le temps des Fêtes. Ça leur fait beaucoup de bien.»

Une dizaine de bénévoles ont également mis la main à la pâte.