Pluie d’éloges à la suite du décès d’Ernest Bélanger: «Avec lui, on avait toujours l’heure juste»

HOMMAGE. Décédé le 22 novembre dernier à l’âge de 80 ans, l’ancien directeur Ernest Bélanger a eu droit à une pluie d’éloges sur les médias sociaux, autant de la part de ses anciens élèves que de ceux qui ont eu la chance de le côtoyer professionnellement.

Membre du premier bureau de direction de l’école secondaire de La Ruche, Jean-Louis Caplette est l’un de ceux qui a été grandement ébranlé par le départ de son ami et ancien collègue.

«Il a marqué ma carrière, car c’est lui qui a participé à mon embauche comme directeur adjoint en 1974 (en compagnie de Bernard Francoeur et Onil Boilard). On nous appelait l’équipe à quatre têtes. Nous étions tellement soudés l’un à l’autre et on déjeunait ensemble tous les matins», se rappelle M. Caplette, lui-même retraité du monde de l’éducation depuis une quinzaine d’années.

De 1974 à 1986, l’ancien adjoint a pu apprécier le style de gestion d’Ernest Bélanger et sa rigueur au travail. «C’était un homme autoritaire, mais très respecté. Et avec lui, on avait toujours l’heure juste», fait-il remarquer.

«Les débuts de La Ruche, c’était quelque chose de très gros. On vivait pratiquement là. Quand il y avait des partys d’étudiants, c’est nous qui faisions le ménage le lendemain matin. Mais malgré toute sa charge de travail, Ernest s’occupait beaucoup de sa famille. En dehors du boulot, ses proches, c’était toute sa vie», ajoute Jean-Louis Caplette.

Ce dernier avait plusieurs raisons d’apprécier le passage de son ancien «patron» dans sa vie. «Il y a 32 ans, alors que mon épouse était décédée, il m’avait présenté celle qui allait devenir ma nouvelle conjointe. Et nous sommes encore ensemble depuis ce temps.»

Une vie bien remplie

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la vie d’Ernest Bélanger aura été passablement remplie.

Pourtant, la plupart des gens ne le connaissaient que sur le plan professionnel et ignoraient pratiquement tout de sa vie personnelle. «C’est un homme qui prenait soin de tout le monde autour de lui. Il était toujours prêt à rendre service à ses trois enfants et ses six petits-enfants. C’était aussi un amoureux des animaux et lorsque quelqu’un de notre famille partait en vacances, c’était toujours lui qui gardait nos chiens», explique sa fille Anne Bélanger.

«Plusieurs ont pu constater qu’il aimait bouger. Il pratiquait plusieurs sports et on faisait tous beaucoup d’activités avec lui durant nos étés en camping, ou encore en hiver. Ma fille me faisait récemment remarquer qu’il avait encore des «abdos», même à 80 ans», lance Mme Bélanger en riant.

Un dernier salut ce samedi

Fidèle à son image, Ernest Bélanger refusait qu’on s’apitoie sur son sort dans les derniers instants de sa vie. Il tenait toutefois à bien préparer son «au revoir» en donnant ses consignes à ses proches et en écrivant les mots qui seront prononcés lors d’une célébration en son honneur, ce samedi 30 novembre à 11 h, à l’église Saint-Jean-Bosco.  «Les gens vont pouvoir en apprendre un peu plus sur lui, à ce moment. Comme il le faisait si bien sur la rue, ce sera à notre tour de lui faire un dernier salut», a conclu Anne Bélanger.