Parc national du Mont-Orford: le Cerisier toujours au cœur des réflexions

Les responsables de la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) sont toujours en mode réflexion concernant le projet de restauration du centre de services Le Cerisier du Parc national du Mont-Orford.

À en croire les propos de la directrice du Parc, Brigitte Marchand, les usagers devront attendre encore quelques semaines, peut-être même des mois, avant de savoir qu’est-ce qu’il adviendra de cette infrastructure construite dans les années 1980.

«À ce moment-ci, nous sommes en train d’analyser tous les scénarios possibles afin de répondre aux besoins de l’ensemble de nos usagers. Avec les années, surtout pour ceux qui pratiquent le ski de fond, ce chalet est devenu beaucoup trop petit. Ce n’est plus un secret pour personne qu’il y a un manque d’espace flagrant. Il faut donc concevoir un lieu qui sera à la fois plus grand et polyvalent», explique la directrice, en confirmant, sans toutefois préciser le montant, qu’une enveloppe budgétaire du gouvernement provincial est déjà réservée pour la réalisation de ces travaux.

Il n’est également pas exclu que ce bâtiment puisse déménager d’endroit selon Mme Marchand, surtout dans un contexte où le Parc va s’agrandir par l’ajout de nouveaux territoires protégés.

«Il faut tout prendre en considération afin de trouver le meilleur emplacement. On ne fait pas ce genre de projet tous les ans, donc il faut être certain de choisir la meilleure option dans l’intérêt de tous ceux qui fréquentent notre parc. De là l’importance de prendre le temps nécessaire.»

Pour ceux qui se questionnent sur les raisons qui expliquent que ce dossier semble traîner en longueur depuis au moins deux ans, Mme Marchand assure qu’il s’agit simplement d’un concours de circonstances.

«Lorsque j’ai pris la barre de la direction du Parc national du Mont-Orford et celui de la Yamaska, il y a deux ans, un projet de restauration semblable était déjà amorcé à Yamaska. Il a donc fallu concentrer tous nos efforts sur celui-ci avant de se lancer dans un autre chantier d’envergure. Nous avons d’ailleurs procédé à son inauguration en juillet dernier et le résultat est vraiment impressionnant. On va certainement s’en inspirer pour faire quelque chose d’aussi intéressant ici, à Orford.»