Nathalie Bélanger à la présidence de la Régie de police de Memphrémagog

RESPONSABILITÉS. La conseillère Nathalie Bélanger représente dorénavant les Municipalités membres de la Régie de police de Memphrémagog (RPM) puisqu’elle a accepté la présidence de cette organisation.

Ces fonctions étaient occupées depuis les dernières années par le maire de Sainte-Catherine-de-Hatley et préfet de la MRC de Memphrémagog, Jacques Demers. Ce dernier a pris la décision de délaisser quelques responsabilités alors qu’il vient d’être élu à la tête de la Fédération québécoise des municipalités.

Pour Nathalie Bélanger, l’opportunité s’est donc présentée pour relever un nouveau défi. «Je suis sur le conseil d’administration de la Régie de police depuis quelques années et j’occupais la vice-présidence dans le dernier mandat. C’était donc normal que je manifeste mon intérêt», soutient la principale intéressée.

Le rôle de la présidente consiste à agir à titre «courroie de transmission» entre les maires de Magog, Sainte-Catherine-de-Hatley, Austin et du Canton d’Orford, et le directeur de la police, Guy Roy. «Je vais m’assurer que les dossiers cheminent de manière fluide, explique-t-elle. Il y aura beaucoup de travail à faire, car on compte revoir certains règlements comme la vitesse dans les rues et l’interdiction de se stationner la nuit en hiver», donne-t-elle en exemple.

La mairie fait jaser

En plus de son engagement à la RPM, Nathalie Bélanger assume d’autres rôles importants dans l’appareil politique. En plus d’avoir «hérité» du Comité consultatif d’urbanisme à la Ville de Magog notamment, elle a été désignée comme mairesse suppléante pour une période d’un an.

En prenant du galon de la sorte, la conseillère a-t-elle déjà la tête aux prochaines élections, sachant que Vicki-May Hamm a annoncé qu’il s’agissait de son troisième et dernier mandat? «Je ne suis vraiment pas rendu là dans ma réflexion, mais je ne cacherai pas que les gens m’interpellent beaucoup sur le sujet, sur mes intentions à la mairie. C’est une grosse décision, car il y a plusieurs enjeux à prendre en compte. Et honnêtement, j’adore ce que je fais dans la vie actuellement comme directrice de la Maison de la famille Memphrémagog et présidente de la Fédération québécoise des organismes communautaires Famille», conclut-elle.