Memphrémagog changera de centrale 9-1-1

ENTENTE. Tous les appels d’urgence provenant de la MRC de Memphrémagog seront traités par la même centrale 9-1-1 à compter du 1er janvier 2019, soit la Centrale d‘appels d’urgence ChaudièreAppalaches (CAUCA).

Il s’agit d’un changement important sachant que la plupart des municipalités de la région sont actuellement desservies par la Ville de Lévis. Comme l’explique le président du comité de sécurité incendie pour la MRC de Memphrémagog, Martin Primeau, cette décision s’explique non pas par une insatisfaction, mais davantage comme une occasion d’avoir un service bonifié. «La majorité des villes au Québec font affaire avec CAUCA, soutient-il. C’est un organisme à but non lucratif basé à Saint-Georges, qui est devenu une référence dans le domaine, surtout pour ses avancées technologiques.»

En ce sens, les Municipalités qui le souhaitent pourront choisir un forfait «sur mesure» qui répondra à leurs besoins. On parle, par exemple, d’applications téléphoniques ou d’un poste de contrôle véhiculaire. «Je suis pompier à Sherbrooke et le poste de contrôle véhiculaire est utilisé depuis cinq ans. Les appels entrent directement dans les camions avec toutes les informations pertinentes sur l’intervention en cours. Il est même possible d’inclure des cartes des bâtiments. Ce n’est pas indispensable au métier, mais ce sont des outils facilitants», ajoute-t-il.

Ce choix de fournisseur s’est avéré unanime auprès des directeurs des services incendies de la région, qui ont pris part au processus. Notons que le coût de base pour les services d’urgence 9-1-1 demeurera le même. L’entente devra être signée sous peu par la MRC, qui doit d’abord obtenir l’accord des municipalités concernées.

@ST:Fini le problème de bilinguisme

@R:L’autre bonne nouvelle concerne les résidants anglophones. Selon Martin Primeau, CAUCA offre un meilleur service dans les deux langues, un élément qui s’est déjà avéré problématique auprès de la centrale de Lévis. D’ailleurs, Magog avait manifesté publiquement son insatisfaction à ce sujet, en mai 2017.

«En tout temps à la CAUCA, il y a un anglophone de langue maternelle sur place. En situation d’urgence, un répartiteur bilingue peut avoir de la difficulté à bien comprendre les propos d’une personne en panique ou en détresse. D’avoir en tout temps une personne, dont l’anglais est sa langue première, peut s’avérer très pratique», conclut celui qui est maire du Canton de Hatley.