Médaille du Lieutenant-gouverneur pour Micheline Roberge
AÎNÉS. Micheline Roberge est de ces aînés qui ne calculent pas leur élan de générosité vers les autres. Cette retraitée de l’enseignement, présidente de la Table de concertation des aînés de la MRC de Memphrémagog (TCAM), a d’ailleurs reçu une Médaille du Lieutenant-gouverneur pour son apport à la communauté.
C’est lors de la Journée internationale des personnes âgées que la TCAM a félicité sa présidente, Micheline Roberge, le 1er octobre. Celle qui avait reçu sa Médaille du Lieutenant-gouverneur en avril dernier, est reconnue pour prôner une vision positive du vieillissement et, surtout, elle ne manque aucune occasion pour faire valoir les droits des aînés.
«Elle ne se gêne pas pour téléphoner aux élus et aux organismes!», témoigne Josée Fortin, organisatrice communautaire au CSSS de Memphrémagog. La principale intéressée, Mme Roberge, avoue tout simplement que lorsqu’elle a pris sa retraite en 2006, elle ne voulait pas rester inactive.
«J’ai commencé par mon association locale des Amis de Fitch Bay. Je m’occupe aussi de MADA (Municipalité amie des aînés). Je participe partout parce que je pense qu’il faut prendre la parole, dire qu’on est encore actifs et qu’on a des choses intéressantes à faire. Et moi, j’aime rencontrer les gens!», raconte Mme Roberge.
Son dynamisme et son souci pour les enjeux touchant les personnes âgées l’ont également amenée à avoir été nommée représentante de Memphrémagog à la Table régionale de concertation des aînés de l’Estrie, tout en s’impliquant à l’Association des retraités de l’éducation. «Je ne m’ennuie pas!», lance-t-elle, soulignant qu’elle adore aussi s’occuper de sa petite-fille de trois ans.
À ses côtés, la présidente de l’Association québécoise de défense des droits des personnes retraités et préretraités (AQDR), Huguette Boisvert, qui rappelle que les aînés constituent une richesse pour les plus jeunes et que, malheureusement, certains souffrent de maltraitance et isolement, en plus de difficultés d’accès à des soins de santé. «C’est un gros problème», admet la dame, inquiète de la réforme de la santé du projet de loi 10, proposant de fusionner les hôpitaux de la région.