Marché résidentiel: Magog un cas à part
Tandis que les ventes résidentielles ont connu un ralentissement dans l’ensemble du Québec en 2013 (-8 %), la ville de Magog a réussi à sortir son épingle du jeu avec une croissance de 6 %.
Dans la province, 71 229 résidences ont fait l’objet d’une transaction l’an dernier, ce qui représente une baisse de plus de 6000 transactions comparativement à 2012. Sur un horizon de cinq ans, il s’agit de l’année la plus difficile pour les courtiers immobiliers qui avaient franchi la barre de 75 000 ventes à tous coups depuis 2009.
De son côté, le marché résidentiel magogois a plutôt connu un regain de vie en 2013 avec 340 transactions complétées. Les résidences unifamiliales ont été les plus recherchées durant cette période grâce à 245 ventes, soit la meilleure année depuis 2007 pour ce type d’habitations, suivies de la copropriété (79) et le plex (15). À titre comparatif, les ventes totales se chiffraient à 301, 311, 342 et 320 respectivement en 2009, 2010, 2011 et 2012.
Sur ce même horizon quinquennal, il est aussi intéressant de constater que le prix médian des propriétés ayant fait l’objet d’une transaction à Magog est légèrement inférieur à celui de l’ensemble des municipalités du Québec. Concrètement, on parle d’une différence d’un peu plus de 20 000 $ de 2009 à 2013. Seule l’année 2011 a déjoué la tendance avec un écart de 50 000 $ pour le prix médian.
L’activité immobilière a tourné davantage au ralenti dans la MRC de Memphrémagog qui a connu une deuxième baisse consécutive des ventes, en 2013, avec une diminution de 5 %. La croissance du prix médian de l’unifamiliale (3 %), qui a atteint 212 500 $, a surpassé celle de la région métropolitaine de Sherbrooke (2 %) et de la province (0 %). Notons qu’en 2013, il fallait environ 171 jours dans la région pour trouver un acheter, et ce, quel que ce soit le type de propriété.