Magog s’attaque au ruisseau Rouge
PLUIE. Un an après avoir vécu les pires inondations de son histoire, la Ville de Magog a effectué des travaux de prévention dans le ruisseau Rouge au cours des dernières semaines.
En suivant les recommandations de spécialistes en géomorphologie pluviale, la Municipalité est passée à l’action dans le but d’améliorer l’écoulement dans le ruisseau et augmenter la capacité de rétention d’eau.
La zone jugée la plus critique est celle située près des deux immeubles à logement de la rue Sherbrooke, qui ont été lourdement endommagés lors de la tempête du 2 septembre 2013. Les dégâts étaient alors estimés à plus d’un million de dollars.
Concrètement, les employés municipaux ont élargi la rive à certains endroits, et ce, en plus d’effectuer des ouvrages de stabilisation de la berge par de l’empierrement et la plantation de végétaux. Les travaux ont été exécutés sur une distance d’environ 165 mètres, à des coûts évalués à 180 000 $.
Sans garantir que le ruisseau ne sortira plus jamais de son lit, la coordonnatrice en Environnement et aménagement du territoire, Paule Grandmaison-Audette, précise que ces correctifs réduisent les risques de débordement. «Ces travaux n’auraient pas empêché les inondations de 2013, car on parle de circonstances exceptionnelles. D’ailleurs, aucune municipalité au Québec n’est conçue pour supporter autant d’eau en si peu temps. Au moins, ce genre de tempête n’arrive en moyenne qu’une fois aux 100 ans et même plus encore. On ne devrait donc pas revivre pareille situation de sitôt», soutient-elle.
Précisons que Magog a obtenu au préalable un certificat d’autorisation du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.
Le chantier va bon train
En ce qui a trait aux travaux sur la rue Principale Est, tout porte à croire que les échéanciers et les coûts de 1,7 M $, seront respectés. Ainsi, la rue devrait rouvrir vers la mi-novembre. Rappelons que les travaux consistent à la réfection du mur de soutènement, au remplacement de l’égout sanitaire et de l’aqueduc ainsi que de l’aménagement d’un belvédère d’une longueur d’environ 150 mètres.