TRANSPORTS. Le conseil municipal de Magog a de nouveau fermé la porte à la construction d’un pont au-dessus de la rivière Magog, à l’angle des rues Principale et Sherbrooke. La conseillère Nathalie Pelletier a pris la parole au nom des élus au terme de la séance publique de lundi dernier (20 août). Une facture estimée entre six et huit millions de dollars explique principalement la décision du conseil. Elle a également brandi quelques études réalisées par le passé mentionnant qu’un nouveau pont n’aurait qu’un impact limité sur la congestion routière au centre-ville. Elle tenait à revenir sur ce dossier, car plusieurs citoyens rêvent toujours à un pont à cet endroit. «Nous avons récemment obtenu réponses à nos interrogations, ce qui nous permet de dire que nous ne poursuivrons pas les démarches plus loin», indique-t-elle. Selon cet élue, l’intérêt pour un second pont enjambant la rivière date des années 1960 et 1970. Une étude de 1966 chiffre à 706 000 $ la facture d’une construction, mais le dossier demeure alors clos, probablement en raison de l’ouverture du chemin Belvédère en 1970. C’est à ce moment que la rive sud de la rivière Magog se connecte à la rive nord par un lien autre que le pont Merry. Mme Pelletier a observé un nouvel intérêt pour un second pont au début des années 1990. À cette époque, les arguments en faveur tournaient autour d’une possible amélioration de la congestion routière. «Une étude ne ciblait alors pas de pont comme élément de solution», mentionne-t-elle. Autre étude au début des années 2000 qui ne recommande pas de nouveau pont pour alléger la congestion routière. Selon Mme Pelletier, cette étude ne voit pas ce pont, non plus, comme un élément pour accélérer le temps de réponse des véhicules d’urgence. Aujourd’hui, les élus en viennent aux mêmes conclusions. Toujours selon Nathalie Pelletier, les 706 000 $ de 1966 équivalent à 5,1 millions de dollars aujourd’hui, sans honoraires professionnels ni taxes.
Magog referme la porte à un nouveau pont au centre-ville
Par Dany Jacques

Et maintenant qu’allons-nous faire
De tout ce temps que sera nos vies
De tous ces gens qui nous exaspèrent
Maintenant que le pont c’est fini. (sur un air connu)
La gestion de la circulation automobile a besoin d’une sérieuse révision. On prend des rues, larges comme des boulevards, que l’on réduit a de simples sentiers avec l’ajout de terre-pleins mal conçu et mal construit ou enduit de tonnes de peinture jaune qui tape l’œil. Ces additions ne sont pas des solutions de villes. Ce sont des solutions de villages.
Des efforts concertés sont constamment déployés afin de contraindre les visiteurs de passer par l’intersection névralgique de Merry et Principale. La fermeture d’un viaduc l’an dernier a eu comme résultat une confusion inutile. Le site de la halte routière n’a fait qu’ajouter au dilemme.
Alors les élus, qu’allez-vous faire? Il y a des solutions faciles, si le cœur vous en dit.