Magog presse deux entreprises à agir

TRAIN. Les élus de Magog y vont d’une autre tentative pour faire cesser des activités de triage sur les voies ferrées de son territoire, plus précisément le long des chemins Venise et de la Rivière.

Une résolution a été adoptée en ce sens lors de la séance du 7 décembre demandant aux entreprises Central, Maine and Quebec Railway (CMQ), qui est propriétaire de la voie ferrée, et Akzo Nobel d’agir pour corriger la situation. «Que ces entreprises s’entendent rapidement avec des propriétaires de gare de triage pour tenir leurs activités ailleurs», soutient le conseiller Yvon Lamontagne.

La Municipalité semble avoir la mèche plus courte alors que cette situation perdure depuis déjà plus d’un an. À maintes reprises, des résidants ont dénoncé publiquement le bruit occasionné par ces chargements. Ils s’inquiètent aussi de voir des wagons, dont certains peuvent contenir des produits dangereux, être stationnés sur de longues périodes, sans surveillance.

Des rencontres ont eu lieu entre quelques citoyens, des représentants municipaux de Magog et Sherbrooke et les responsables concernés, mais il semble que rien n’a changé depuis ce moment.

«Malgré la limite de nos pouvoirs dans ce champ de compétence, qui est du fédéral, on démontre qu’on essaie de trouver des solutions avec les principaux acteurs», ajoute la mairesse Vicki May Hamm.

L’une des solutions déjà avancées par Magog est l’aménagement d’une voie d’évitement dans le parc industriel, financée en partenariat avec le privé. Précisons que le conseiller Steve Robert s’est retiré de cette résolution puisqu’il travaille chez Akzo Nobel.