L’histoire de Sébastien Jacques: une cause qui a profondément touché Robert Benoit

LIVRE. L’ancien député Robert Benoit a été interpellé à de nombreuses reprises durant sa longue carrière politique et lors des années qui ont suivi. Mais l’une des causes qui l’a le plus touché aura certes été celle de l’ancien tennisman Sébastien Jacques. Lui-même amateur de tennis, père et grand-père, M. Benoit a été l’un des responsables (en compagnie de Ronald O. Maheu et Yves Grandmaison) de la spectaculaire campagne de financement qui a permis à Sébastien Jacques d’aller se faire opérer en Californie, en février 2015. «Sincèrement, je croyais que ça nous prendrait un an pour amasser les 80 000 $ nécessaires, mais nous avons atteint cet objectif en trois semaines. Sébastien vient d’une famille très respectée à Magog et ça a immédiatement interpellé les gens. Son père (un réparateur d’électroménagers) a aidé pratiquement tout le monde en ville», a louangé l’ex-député d’Orford à l’Assemblée nationale. Que ce soit au sein de la communauté locale ou encore en provenance des États-Unis, où Sébastien a joué son tennis universitaire (Virginia Tech), la campagne de financement a fait boule de neige, récoltant au total quelque 110 000 $. «La Caisse Desjardins avait même décidé de fermer temporairement le compte dans lequel on déposait les dons, parce qu’il y avait 45 000 $ après quelques jours seulement. On se disait qu’il devait sûrement y avoir une fraude quelque part», se remémore Robert Benoit avec un grand éclat de rire. Pas surprenant, donc, que le réputé politicien ait été l’un de nombreux citoyens à se rendre au lancement officiel du livre de Sébastien Jacques, «Oser Avancer», dimanche dernier à l’Espace culturel de Magog. D’ailleurs, en moins de deux heures, le nouvel «auteur» avait déjà écoulé une centaine d’exemplaires de son autobiographie. «L’histoire de ce jeune homme est extraordinaire. Avant de quitter pour son intervention chirurgicale à Sacramento, il avait de la difficulté à se tenir sur ses deux jambes. C’est incroyable de voir tout ce qu’il a fait par la suite et de constater où il est rendu aujourd’hui», a fait valoir Robert Benoit.