L’Estrie en plein cœur de la mondialisation

POLITIQUE. Orford recevait vendredi trois représentants du Québec à l’étranger afin de prendre contact avec plusieurs entreprises et organismes de la région pour discuter de leurs priorités et de leurs forces.

Par François Bouchard

Lors de leur passage, les trois chefs de poste ont rencontré quelques gens d’affaires, représentants institutionnels et acteurs socioéconomiques de la région afin d’échanger avec eux et de mieux connaître les créneaux d’excellence de la région. «Je me réjouis de cette visite. C’est une occasion unique de présenter les projets estriens qui sont porteurs à l’étranger», souligne Luc Fortin, ministre responsable de la région de l’Estrie.

Michel Robitaille, délégué général du Québec à Paris, a tenu à parler de ce réseau de représentation. «Il est la porte d’entrée des marchés, soit japonais, américains ou français, et il fait partie de ce que le gouvernement offre pour développer la prospérité des régions, dit-il. Il y a d’ailleurs ici, en Estrie, des pôles d’excellence absolument extraordinaires qui vont bien avec les créneaux d’excellence que l’on a dans les pays que l’on représente.»

Il poursuit en mentionnant que ce réseau permet de faire gagner du temps aux entreprises estriennes qui viennent sur leur territoire. «Nous avons des experts qui connaissent le marché; ils sont capables de trouver les bons interlocuteurs. Ce peut être pour s’établir dans les pays où nous sommes, pour trouver un partenaire d’affaires ou une alliance stratégique et aussi attirer des investissements», ajoute M. Robitaille.

Selon Claire Deronzier, déléguée générale du Québec à Tokyo, cette rencontre permet entre autres de faire le lien avec les grandes stratégies du gouvernement du Québec. «L’électrification des transports, la lutte aux changements climatiques, la stratégie numérique, quand on entend les spécialités de votre région, on fait des liens avec ces stratégies dans nos pays respectifs», informe-t-elle.

Quant à Louise Fortin, responsable de l’Antenne du Québec à Atlanta, elle indique que la crise économique a beaucoup affecté les exportations aux États-Unis. «Là, c’est reparti, alors nous sommes ici pour aider les entreprises à retourner sur le marché puisqu’il y a énormément de potentiel», signale-t-elle.

M. Robitaille rappelle que l’Université de Sherbrooke est l’une des grandes valeurs ajoutées de la région. «Elle est vraiment connue à l’international. Vous avez d’ailleurs été parmi les premiers au Québec à faire le lien entre université, entreprise et centre de recherche», précise-t-il.

En 2015, ce sont 2453 entreprises qui ont fait appel au réseau des délégations. Dans le secteur culturel seulement, 1412 artistes et entreprises culturelles ont été soutenus par ce même réseau.

 

 

 

 

Dans un carré :

Le ministère des Relations internationales et de la Francophonie en chiffres

Représentations réparties dans 15 pays

Ententes internationales en vigueur

Jeunes Québécois ont participé au programme Québec sans frontières dans 14 pays