Les ventes résidentielles grimpent en flèche dans Memphrémagog

Le marché immobilier est fort actif dans la région de Memphrémagog depuis le début de l’année 2016 alors que 339 ventes ont été conclues pour les maisons unifamiliales.

Ces transactions complétées représentent une augmentation de 37% comparativement à la même période l’an dernier, soit du 1er janvier au 30 juin, selon la base de données provinciale Centris.  

Pour le dirigeant et propriétaire de Royal LePage Au Sommet, Christian Longpré, cette croissance s’explique principalement par le facteur météo. «La température a vraiment influencé les activités du marché, explique-t-il. En 2015, les ventes ont été longues à démarrer en raison du grand froid. Cette année toutefois, il n’y a pas eu de neige avant Noël, ce qui a encouragé les acheteurs à être plus actifs.»

Au-delà de Dame nature, il y a aussi un autre phénomène qui explique que le marché immobilier est en ébullition. Il y a de plus en plus de jeunes qui font le grand saut en se portant acquéreur d’une première propriété, constate M. Longpré. Une réalité qui est également visible dans l’ensemble de la province selon lui. «Avec des taux d’intérêt qui sont bas et les diverses protections disponibles, le marché est accessible. Généralement, ceux qui s’achètent une première maison sont en couple, parfois avec un enfant. Ils veulent quitter leur appartement pour avoir quelque chose de plus adapté à leurs besoins», ajoute-t-il.

La bonne nouvelle pour les vendeurs est que les prochains mois devraient se poursuivre sur cette même erre d’allée puisque l’automne est considéré comme l’une des périodes les plus actives de l’année. «Ce que l’on voit souvent, ce sont des gens qui viennent passer des vacances et qui tombent en amour avec la région. Ils se mettent alors à chercher une résidence principale ou secondaire durant l’automne et généralement, ils veulent que tout soit complété avant les Fêtes pour passer leur congé dans leur nouvelle résidence.»

S’il faut en moyenne 200 jours pour conclure une transaction, Christian Longpré est d’avis que chaque transaction est un cas unique. En ce sens que la durée d’une vente dépend de plusieurs facteurs. En tant que courtier immobilier, il prêche pour sa paroisse sur l’importance d’être bien accompagné dans ce processus, parfois complexe. «On entend dire beaucoup de choses sur les courtiers qui peuvent parfois donner l’impression que c’est un métier facile. Pourtant, s’il y a un domaine où il n’y a pas place à l’improvisation, c’est bien celui-là. Derrière chaque transaction, il y a du travail, de l’expérience et une connaissance du marché. Ça ne se fait pas en claquant des doigts», conclut-il.

Les données présentées dans cet article proviennent de la base de données provinciale Centris.

Quelques chiffres

308 000 $

Prix moyen pour une propriété riveraine

260 000 $

Prix moyen pour un chalet non-riverain

23

Nombre de propriétés vendues de 500 000 $ et plus (janvier à juin 2016)