Les Serres Magog de nouveau en mode production

Un peu plus d’un an après leur fermeture, les Serres Magog reprennent vie. En effet, depuis février dernier, une trentaine d’employés s’affairent à la réouverture de l’entreprise, prévue pour la fin du mois d’avril.

La famille Desgroseillers est derrière ce nouveau projet. Le responsable du redémarrage des serres, Michel Desgroseillers, indique que son clan reluquait le site magogois depuis quelques années déjà. «On cherchait un nouvel endroit pour répondre à une demande de plus en plus grandissante, mentionne le propriétaire de deux autres serres, à Saint-Constant et Saint-Rémi, sous l’appellation Vivaces Marie Michel. À l’époque, le prix demandé était trop élevé.»

En octobre dernier, la Financière agricole contacte le patriarche de la famille Desgroseillers et lui fait savoir que les Serres Magog sont de nouveau sur le marché. La transaction a été conclue deux mois plus tard, sous des «conditions gagnantes».

34 nouveaux emplois

Les deux premiers mois de 2010 ont été consacrés à la rénovation des serres. En tout, on investit plus de 500 000 $ pour remettre le bâtiment en état. Depuis février, les Serres Magog 2010 (nouvelle raison sociale) passent en mode production, question d’accueillir leurs premiers clients à la fin avril. Pour y arriver, on a embauché quelque 34 nouveaux employés.

Si les ex-Serres Magog se spécialisaient dans la production de mini-concombres, la nouvelle entité aura plus de 500 variétés de fleurs, fines herbes, petits fruits et légumes. «Ils seront prêts pour le jardin», précise M. Desgroseillers. La production pour cette année est estimée à plus d’un million de plants.

Même si l’entreprise vient tout juste de démarrer, les personnes derrière le projet prévoient déjà développer de nouvelles avenues. «On pense à un volet agrotouristique. On veut aussi cibler le marché américain.»

Les nouveaux propriétaires désirent remercier le Centre local de développement, de même que la Ville de Magog. «La Municipalité nous a aidés dans l’aménagement d’un chemin d’accès sécuritaire pour les véhicules lourds, par l’arrière. Avant, c’était un peu dangereux pour les camions de venir par l’entrée principale. Ils devaient passer par-dessus le chemin de fer et certains d’entre eux avaient de la difficulté à le traverser. La contribution de la Ville nous a permis de devancer d’une année nos projets et de créer immédiatement les 34 emplois», conclut M. Desgroseillers.