Les maîtres récupérateurs à l’honneur

La Ressourcerie des Frontières couronnera les gagnants de son premier concours d’artistes récupérateurs le 29 octobre prochain lors d’un gala qui mettra en vedette l’humoriste Daniel Grenier.

Lancé en octobre dernier, ce concours invitait les artistes de tous les niveaux à réaliser une œuvre faite à 60% de matières recyclables. Au total, 90 participants se sont inscrits et 53 œuvres ont été soumises dans les délais. De ce nombre, 16 ont été choisies par un jury comme finalistes dans quatre catégories distinctes: «Artistes professionnels», «Jeunes artistes en herbe», «Grand public» et «Organismes communautaires».

«On a été très impressionné par l’intérêt du concours, s’exclame la directrice Karine Cantin. Nous avons reçu des inscriptions provenant de 33 municipalités allant de Montréal, la Côte-Nord et du Saguenay. Même s’ils ne connaissaient pas les prix, les artistes ont cru à notre cause et nous leur en remercions.»

Les gagnants, qui se partageront 6800 $ en prix, seront dévoilés lors de ce gala. Les organisateurs espèrent accueillir entre 200 et 300 personnes à cette première édition, qui se déroulera sous la présidence d’honneur de la ministre du Développement international et de la Francophonie, Marie-Claude Bibeau.

«Ce qu’on rêve, c’est de recueillir 10 000 $ en bénéfices que nous pourrions réinvestir dans d’autres activités qui sont au cœur de notre mission qui est, avant tout, la protection de l’environnement», rappelle Mme Cantin.

D’ailleurs, avec son service de collecte avec plusieurs municipalités de la région, la Ressourcerie doit recycler 75% du matériel récupéré et 9% doit être enfoui. Des manipulations qui nécessitent temps et argent, ce qui explique en partie le besoin pour cet OSBL de chercher constamment de nouvelles sources de financement.

«Tout l’argent que l’on reçoit est réinvesti et on doit toujours rendre des comptes à notre conseil d’administration. Lorsque les gens viennent acheter dans nos magasins, ils ne payent pas seulement pour un objet, mais aussi pour nous aider à poursuivre notre travail, qui va bien au-delà de la vente d’objets», conclut-elle.