Les «longboards» tolérés sur la piste cyclable
La cohabitation entre les usagers de la piste cyclable dans le parc de la Baie-de-Magog sera encore plus mise à l’épreuve au cours des prochaines semaines, alors que la Ville de Magog a décidé de tolérer la présence des utilisateurs de planches à roulettes de type «longboard».
Se voyant interdire la circulation dans les rues ainsi que sur les trottoirs, des jeunes utilisant ce moyen de transport ont fait des démarches auprès de la Municipalité pour utiliser le réseau cyclable, plus précisément entre le pont Merry jusqu’au secteur des Quatre-Fourches. Une demande qui a finalement trouvé écho et qui a reçu une réponse favorable.
«On a décidé d’aller de l’avant avec ce projet-pilote et d’en faire l’essai, a soutenu la directrice du service des loisirs et de la culture à la Ville, Linda Gagnon. À la fin de la saison estivale, nous ferons un bilan pour voir si cette décision sera définitive ou non. Car le plus important, c’est que la circulation dans ce secteur se fasse de manière viable, harmonieuse et dans le respect.»
Cependant, la Municipalité maintient le cap en ce qui concerne les planches à roulettes de type «skateboard», qui ne sont toujours pas les bienvenues sur le réseau cyclable, et ce, depuis déjà quelque temps. «Même s’ils se ressemblent, le «longboards» et le «skateboard» ont deux usages bien différents. Le premier sert à se déplacer et n’est pas conçu pour faire des manœuvres contrairement au «skateboard». Donc, on n’a pas à craindre de revoir des épisodes où des jeunes utilisent le mobilier urbain à de mauvais escients et de perturber, du même coup, les passants. Il y a un très beau «skatepark» fait justement pour cela.»
Maintenant que vélos, patins à roues alignées, «longboards» et quadripoteurs se côtoient régulièrement, Mme Gagnon demande la vigilance de chacune des parties. «Il faut toujours garder en tête que le parc de la Baie-de-Magog n’est pas un endroit pour faire de la vitesse. Il faut être prudent en roulant tranquillement et en faisant preuve de courtoisie», a conclu la directrice.