«Les gens d’Orford sont solidaires; ils ne le savent juste pas!»

POLITIQUE.  Même si elle ne cache pas que le défi s’annonce grand, Kenza Sassi soutient que tout est possible alors qu’elle portera les couleurs de Québec solidaire (QS) dans la circonscription d’Orford aux prochaines élections provinciales.

De son propre avis, l’acovate a reçu tout un accueil samedi dernier lors de son investiture à la Pizzeria Orford, à laquelle participait la députée solidaire de Sherbrooke, Christine Labrie. Une vague de soutien qui l’a convainc que sa formation politique est sur une bonne lancée. «Québec solidaire a toujours été sous-estimé dans les sondages. En 2018, personne ne s’attendait à voir Christine être élue à Sherbrooke ou encore notre parti obtenir 16% des voix au Québec. Et c’est pourtant ce qui est arrivé. Je sais qu’en me présentant ici, le défi est grand, mais c’est un beau défi et si je le fais, c’est parce que j’y crois.»

Puisqu’il s’agit de sa première expérience comme candidate après plusieurs années de militantisme, Kenza Sassi aurait pu se sentir intimidée en affrontant deux adversaires d’expérience, soit le député Gilles Bélanger et l’ex-mairesse de Magog, Vicki-May Hamm. Mais c’est tout le contraire puisqu’elle estime que ses valeurs solidaires s’inscrivent parfaitement avec l’ADN de la région. «La circonscription d’Orford est reconnue pour ses mobilisations citoyennes. On peut penser à Coventry, à la privatisation du Mont-Orford ou plus récemment au développement de la rue de Hatley à Magog. Ces communautés n’hésitent pas à se tenir debout pour défendre des enjeux qui leur tiennent à coeur et c’est ce que nous avons toujours fait à QS. Je pense que les gens d’Orford sont solidaires dans leur coeur et leurs valeurs; ils ne le savent juste pas!», lance la principale intéressée.

Ayant notamment pratiqué en litige civil et commercial, Kenza Sassi détient une maîtrise en droit de l’Université Laval et un MBA de l’Université de Sherbrooke. De plus, elle réalise actuellement son doctorat en droit à l’Université de Montréal sur la preuve civile et le droit des technologies. «Même si je suis une personne très préoccupée par la crise climatique, je ne pensais pas me lancer en politique à court terme. Par contre, en discutant avec Gabriel Nadeau-Dubois, il m’a fait comprendre que les actions pour protéger notre environnement, elles doivent être prises maintenant et c’est donc aujourd’hui que mon engagement politique prend tout son sens», conclut celle qui possède une propriété à Sainte-Catherine-de-Hatley.