L’église anglicane Saint-Luke de Magog sera mise en vente

RELIGION. Fermée depuis le 31 décembre dernier en raison d’une baisse importante du nombre de fidèles, l’église anglicane Saint-Luke de Magog sera bientôt mise en vente.

La douzaine de pratiquants de la communauté anglicane de Magog, dont la moyenne d’âge se situe dans les 90 ans, a fait savoir au Diocèse anglican du Québec qu’elle n’était plus en mesure d’assurer l’entretien des lieux. En plus de l’église construite en 1874, qui a besoin notamment de rénovations majeures à l’extérieur, on compte également la salle communautaire.

Une évaluation marchande de la propriété sera effectuée sous peu pour déterminer un prix de vente. Toutefois, la communauté veut prendre le temps nécessaire pour trouver le meilleur acheteur, dans un souci de préservation. «Nous espérons que l’acquéreur saura en conserver la valeur historique et esthétique et que la nouvelle vocation du lieu reflétera l’engagement de Saint-Luke pour le bien de la population de Magog», soutient le vicaire général et archidiacre de Québec, Edward Simonton

Avant même cette annonce, la Municipalité avait entrepris des démarches pour que l’église soit citée comme biens patrimoniaux, au sens de la Loi sur le patrimoine culturel. D’ailleurs, dans un inventaire réalisé par la Ville, l’église Saint-Luke se classe au 4e rang des 149 bâtiments d’intérêt patrimonial sur le territoire magogois.

Le but de ce processus est d’imposer certaines balises au futur acquéreur pour que l’intégrité extérieure du lieu soit préservée dans un nouveau projet.

«Le zonage actuel, qui est public, prévoit plusieurs possibilités, soutient la mairesse Vicki-May Hamm. On pense à une utilisation communautaire, à une garderie, un musée, un centre d’interprétation, un centre culturel et même une salle de concert. De plus, le conseil s’est montré ouvert à faire certaines modifications de zonage.»

Le vicaire général et archidiacre de Québec, Edward Simonton, et le révérend chanoine, Giuseppe Gagliano