Le «vrai» père Noël est à Magog

Par Romy Quenneville-Girard

TEMPS DES FÊTES.<@$p> Il porte des clochettes sur ses bottes, des lunettes dorées, un habit rouge traditionnel fait de fourrure et de tissu rouge et il a une vraie barbe blanche. En plus d’avoir des projets féeriques plein la tête pour sa ville, le Magogois Franklin Dorey a tout d’un vrai père Noël.

Le jour, Franklin Dorey est représentant commercial pour Cercueils Magog. Le soir et les week-ends durant le temps des Fêtes, M. Dorey se transforme en père Noël. «J’adore faire ça», lance celui qui l’interprète bien souvent de façon bénévole.

Franklin Dorey a fait ses débuts à la maison. «Noël est une période très importante dans la famille de ma blonde. Et pour moi aussi d’ailleurs. J’ai donc d’abord joué le jeu pour mes enfants», raconte-t-il.

Maintenant, M. Dorey participe à la parade du père Noël à Magog depuis son retour en 2014 ainsi qu’à la guignolée des Chevaliers de Colomb. Il anime également la rue Principale depuis sept ans. «C’est Josée de la boutique Infusion qui m’a demandé de venir rencontrer ses clients. Ç’a commencé avec une seule boutique. Maintenant, j’en visite plus d’une dizaine», relate-t-il.

Évidemment, le père Noël de Magog va à la rencontre des tout-petits. C’est lors de ces visites dans les établissements scolaires qu’il vit de grandes émotions. «Voir le sourire et les yeux brillants des enfants, c’est un bonheur complet et une grosse boule d’énergie», dit M. Dorey.

Il lui arrive aussi de vivre des moments touchants, comme lorsqu’une petite fille lui a demandé d’avoir de la nourriture pour Noël. «J’en ai eu les larmes aux yeux», admet-il.

S’investir

Franklin Dorey met beaucoup de temps dans son rôle. Il est allé jusqu’à rencontrer le président de l’Association des pères Noël de la province de Québec, Henri Paquet. «Il m’a donné quelques trucs, dont le produit qu’il utilisait pour se teindre la barbe», affirme-t-il.

Enfant, le Magogois n’a pourtant jamais été attiré plus qu’un autre vers le père Noël. «Pour moi, ça représente mes visites au centre Eaton avec ma mère. C’était le temps de se mettre sur son 31 et de prendre une belle photo», soulève M. Dorey.

Un rêve

Le représentant commercial n’a que de bons mots pour son personnage. Ce qui l’encourage à continuer et à voir plus grand. «Mon rêve serait d’avoir un endroit où il serait possible de voir le quotidien du père Noël. Ça serait idéal sur la rue Principale. J’aimerais que Magog devienne une véritable destination pour le temps des fêtes. Il y a déjà beaucoup de gens qui se déplacent jusqu’ici pour assister à notre parade», confie-t-il.