Le restaurant Jack’O de Magog ferme ses portes au profit d’un nouveau commerce
En opération depuis presque deux décennies, le restaurant Jack’O du centre-ville de Magog fermera ses portes au début du mois de novembre prochain.
Le propriétaire de l’établissement, David Gagné, explique que cette décision d’affaires a été longuement réfléchie. «On a reçu une offre généreuse pour l’emplacement et nous l’avons accepté», explique l’homme d’affaires, qui est locataire du bâtiment.
Le restaurant, qui compte 325 places, embauche en haute saison plus de 70 employés. Ces derniers pourraient être transférés dans les autres établissements qui appartiennent à la famille de M. Gagné, dont les restaurants Jack’O de Coaticook et Sherbrooke. «Avec la saison touristique à Magog, l’embauche du personnel est un éternel recommencement et une source de stress tous les printemps. C’est un des éléments qui a toujours été très prenant. Heureusement que j’ai la chance d’avoir une équipe d’employés en or, sur qui je peux compter. Je vais tout faire pour les accompagner dans ce processus», assure-t-il.
Même si la compétition dans le domaine de la restauration est plus forte que jamais au centre-ville, le propriétaire assure que son commerce réussissait encore à se démarquer du lot. «Les gens ne viennent pas chez nous pour manger de la pieuvre, ajoute-t-il. Ici, c’est un restaurant familial et nous sommes très fiers de l’être. On a notre propre créneau et ce n’est pas par hasard si les touristes et les gens de la place revenaient régulièrement, et ce, même en hiver.»
En tournant la page de cette aventure professionnelle, David Gagné veut investir plus de temps et d’énergies dans les autres restos de sa famille. Il souhaite aussi prendre plus de temps pour lui. «J’ai eu une seule fin de semaine de congé en été depuis 1999. On a beau dire que je pourrai en profiter plus tard, mais on ne sait jamais ce que la vie nous réserve. Je suis encore jeune et je veux en profiter», conclut le principal intéressé.
Il n’a pas été possible savoir quelle entreprise s’installera dans ces locaux, qui appartiennent à la famille Plouffe.