Le projet Divertigo Magog-Orford dans l’ancienne usine CS Brooks?

À part la plage des Cantons, Gilles Bélanger est d’avis qu’il existe très peu d’emplacements à Magog, accessibles en vélo, qui pourrait accueillir un parc de jeux aériens comme Divertigo.

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À ses yeux, le plan alternatif à la plage des Cantons serait dans l’ancienne usine CS Brooks. Cependant, il émet quand même certaines réserves.

«On pourrait opérer douze mois par année dans de grands espaces intérieurs, et ce, sans contraintes météo. Toutefois, ce serait beaucoup plus coûteux et je me demande si la vocation le permettait. Je me demande aussi si on serait capable d’amener les touristes jusque là-bas. Tant que le long de la rivière ne sera pas aménagé pour les piétons, j’ai des doutes», conclut-il.

Par ailleurs, Gilles Bélanger rêve d’une piscine olympique publique à la plage des Cantons et même d’une «pumptrack» (voir autre texte). 

Un promoteur qui dérange

Impliqué dans plusieurs dossiers et ne craignant pas de dire tout haut ce qu’il pense, Gilles Bélanger est conscient que son style dérange certaines personnes. Pourtant, le principal intéressé assure travailler dans l’intérêt de l’ensemble de la communauté et non en pensant uniquement à son propre portefeuille. D’ailleurs, il avoue que certains de ses projets sont encore loin du seuil de la rentabilité.

«Aucun autre promoteur n’aurait fait l’Îlot Tourigny, car il y a beaucoup trop de risques. Le Carrefour Santé Globale, c’était un champ vide avant. Tout le monde pensait que j’allais me planter alors qu’on s’apprête à agrandir. Et l’école Montessori, on me qualifiait de fou en finançant un organisme sans but lucratif qui n’est même pas subventionné. Si mon but premier était de faire de l’argent, aucun de ces projets n’aurait vu le jour. C’est vrai quand je dis que mon but premier est de créer une nouvelle économie pour garder