Le Lovering: un excellent projet, mais au mauvais endroit

Nous avons ici un excellent projet. Toutefois, la localisation du terrain choisi ne me semble pas idéale pour les raisons suivantes (et d’autres): le coin est l’intersection la plus engorgée de Magog, d’y amener 175 personnes supplémentaires en période d’affluence me semble problématique surtout avec deux bordures complètes sur la chaussée et une entrée possiblement planifiée en plein coin (à déterminer).

Des activités de groupe pourraient potentiellement interférer avec le trafic lorsque les balles iront courir au milieu de la chaussée. La nature transitoire du commerce avec une saison qui fait à peine trois mois.   Je veux bien qu’on y vende des arbres de Noël en décembre, mais il reste huit mois à remplir. Le marché public offre certainement une bonne complémentarité, mais encore là, mauvais endroit, il faut des installations plus permanentes et plus d’espace.

Ce terrain-ci serait à peine assez grand pour un marché permanent, on doit pouvoir y stationner les camions réfrigérés et les véhicules des clients, etc. Et aucun des projets ci-haut mentionnés ne rapporte beaucoup taxes. Ce coin-là est dédié à plus grand.

Comme l’a mentionné un participant à l’assemblée du 13 février, et M. Bélanger lui-même dans son commentaire du Reflet de la même semaine, ce terrain conviendrait très bien pour un parc transitoire au parc des Braves durant les travaux de revitalisation, car, bien que reportés, ils risquent quand même d’être exécutés dans un avenir rapproché.

Ce coin est d’ailleurs l’endroit rêvé pour le bâtiment proposé antérieurement (voir Reflet 31 janvier). Si on doit attendre cinq ans que Magog grandisse suffisamment pour l’absorber, c’est sûrement judicieux, et d’attendre que soient passés les travaux de la rue tout autant.

Que faire dans l’immédiat? Certains diront que tout est mieux que rien, mais je ne suis pas de cet avis.   D’ailleurs, il faut faire attention aux projets temporaires avec une raison sociale variable et floue, les petites racines sont souvent les plus difficiles à arracher.

La suggestion de l’implanter, plus définitivement, au dépanneur Chez Ted par exemple, coïncide déjà mieux avec le modèle d’affaires, d’autant plus qu’il pourrait à cet endroit, être jumelé avec un marché public permanent et bénéficier de deux rues d’accès distinctes, qui sait?

 Marc Delisle

Ex-candidat à la mairie de Magog