Le Groupe Paré frôle la trentaine de dépanneurs

AFFAIRES. Le Groupe Paré continue à prendre du galon dans le secteur des dépanneurs alors que sa plus récente et 29e acquisition est le dépanneur Linmicha à Magog.

Cette nouvelle adresse est située à deux pas du restaurant St-Hubert, à la sortie 118 de l’autoroute 10. Le nouveau propriétaire, Michel Paré, avoue qu’il avait ce commerce à l’œil depuis longtemps. «La fermeture du pont cet été a en quelque sorte fait débloquer les discussions. Toutefois, nous ne sommes pas propriétaires du bâtiment, mais je sais qu’il pourrait y avoir des rénovations dans les prochaines années», soutient-il.

La toute première acquisition du Groupe Paré remonte à il y plus de 40 ans avec le dépanneur 10-10. Aujourd’hui, l’entreprise est active bien au-delà des limites de Magog, comme à Sherbrooke, Drummondville, Granby, Bromont, Saint-Hyacinthe, Candiac et Carignan. Et Michel Paré entend bien poursuivre dans la même voie, surtout qu’il est épaulé dans cette aventure par ses enfants Marie-Noël et Gian-Carlo. «J’ai la chance d’avoir de la relève, ce qui n’est pas le cas pour toutes les entreprises, reconnaît-il. C’est ce qui nous permet de grandir, surtout que maintenant, les opportunités viennent à nous. On n’a plus besoin de cogner aux portes pour se faire connaître.»

L’un des enjeux importants à court terme concerne la pénurie de main-d’œuvre, qui touche tous les secteurs d’activités. Et celui des dépanneurs ne fait pas exception aux dires de l’homme d’affaires. «Nous avons 250 employés, dont beaucoup d’étudiants qui ont des réalités différentes. Il faut se montrer flexible sur les horaires, mais c’est n’est pas facile à concilier. Il y a toujours beaucoup de roulement», poursuit-il.

Âgé de 67 ans, Michel Paré est loin d’avoir la tête à la retraite, du moins, pour l’instant. Il se dit aussi passionné qu’à ses débuts, ce qui le motive à consacrer beaucoup de temps à son travail. «Mon mentor, qui est aussi mon ancien «boss», travaille encore pour nous aujourd’hui, à l’âge de 83 ans. Quand je le vois aller, je me dis que j’ai encore de belles années devant moi!», conclut le principal intéressé.