Le Groupe Laroche veut aménager un de ses «Quartiers» à Magog

COMMERCE. Le Groupe Laroche songe à investir pour une première fois à Magog en installant un de ses «Quartiers» commerciaux, comme on en retrouve à Sherbrooke, Saint-Élie d’Orford et Fleurimont.

Le site convoité est situé sur un vaste terrain de 300 000 pieds carrés, un emplacement voisin du restaurant St-Hubert en bordure de la route 141 et du chemin Claulima.

Le vice-président de cette entreprise sherbrookoise, Éric Laroche, confirme le récent achat de cette propriété magogoise. «Nous n’avons pas encore de projet précis, mais cet emplacement possède un énorme potentiel commercial», assure-t-il.

M. Laroche est convaincu de flairer la bonne affaire, surtout en se basant sur son étude de marché. Selon son analyse, il y aurait 11 800 passages automobiles par jour sur la route 141, en plus des 30 000 autres véhicules sur l’autoroute 10, toujours sur une base quotidienne. «Nous souhaitons également desservir la population d’Orford, tout comme les 750 000 visiteurs annuels au Parc national du Mont-Orford», ajoute M. Laroche.

Il souhaite répondre aux besoins quotidiens des gens du secteur avec des commerces de proximité comme des restaurants, une station-service, un petit marché d’alimentation, une pharmacie, un petit hotel et un stationnement incitatif pour encourager le covoiturage.

Le Groupe Laroche ne se cache pas pour dire qu’il souhaite s’inspirer de ses autres projets commerciaux, qui sont souvent situés près des autoroutes, pour aménager des commerces sur la route 141.

Ses réalisations sont notamment situées à Saint-Élie (Quartier St-Élie), à Fleurimont (Quartier Santé), à Sherbrooke (Quartier Université et Quartier Portland, ce dernier à venir) et à Saint-Denis-de-Brompton (Quartier des Lacs).

Aucun échéancier précis n’a été élaboré, mais l’entreprise aimerait activer le chantier d’ici deux ou trois ans. «Tout est cependant conditionnel au prolongement des services publics d’égouts et d’aqueduc de la Ville de Magog, qui semble avoir une ouverture pour le faire», espère M. Laroche.