Le «Grand Ben» invite le marché public de Magog

AGROALIMENTAIRE. La Pépinière du Grand Ben tend les bras au Marché public de Magog afin d’accueillir l’événement sur sa vaste propriété située à l’entrée de la ville sur la rue Merry Nord, et ce, dès l’an prochain. Le propriétaire Benoît Couture est convaincu que ce mariage permettrait de déployer «le plus beau marché public au Québec». En plus de la vue sur le Mont-Orford, il fait valoir que ses installations répondent à tous les besoins exprimés par les organisateurs, à l’issue d’une première saison à la plage des Cantons. Par exemple, l’homme d’affaires soutient avoir beaucoup d’espace de stationnements le long de la route 141, qui est l’une des artères les plus achalandées de la ville. De plus, il dispose de structures permanentes, soit des serres et des hangars, qui éviteraient le montage répétitif des tentes. Les exposants seraient aussi à l’abri des intempéries. «J’ai toujours aimé ce qui touche les maraîchers. J’ai même une collection de vieux outils agricoles que les gens peuvent voir dans mon jardin touristique. C’est un endroit très familial, gratuit en plus, qui ferait un beau «fit» avec le Marché. On pourrait même faire des repas communautaires ou encore des navettes en tracteur et en charrette pour ceux qui seraient stationnés plus loin. Les possibilités sont infinies», s’exclame-t-il. En proposant cette idée aux responsables du projet et à la Ville, Benoît Couture souhaite seulement «allumer des lumières», et ce, sans aucune prétention. «J’ouvre la porte, tout simplement. L’important, c’est que tout le monde soit heureux, assure-t-il. Mon but n’est pas de me mettre millionnaire. Je n’ai pas besoin de ça! Dans ma tête, quand t’as un projet qui marche, c’est déjà une grosse paie. Si mon aide peut être utile aux organisateurs du  Marché, ça va me faire plaisir de les aider», laisse-t-il entendre. Chose certaine, son dernier souhait est que le projet tombe à l’eau en raison d’un manque de soutien. Pour y avoir participé l’été dernier, le Magogois est persuadé que cette initiative doit perdurer dans le temps. «On a rien inventé, on va s’entendre là-dessus. Les marchés publics existaient dans le village dans le temps de nos parents et nos grands-parents. Je trouve que ça apporte quelque chose de plus. Il ne faut juste pas que les organisateurs passent leur vie à changer de place. Chez nous, ils peuvent mettre 100 producteurs s’ils le veulent, il n’y en a pas de trouble!», conclut-il. Rappelons que le Marché public souhaite quitter la plage des Cantons, en 2019, au profit de la pointe Cabana. Ce nouvel emplacement permettrait, selon les responsables, d’avoir une meilleure visibilité. L’installation d’un toit permanent fait aussi partie des demandes exprimées à la Municipalité.