Le Festival de bière Grande Coulée voit déjà grand après avoir conclu une deuxième édition de rêve au Mont-Orford
Les fûts de bière coulaient à flot le week-end dernier, au Mont-Orford, alors que la deuxième édition du Festival de bière Grande coulée a attiré des foules records lors de ces trois journées d’activités.
Avec une météo parfaite, les organisateurs ont eu droit à un véritable raz-de-marée de visiteurs. Au moment d’écrire ces lignes, le décompte final était toujours incomplet, mais il est facile de penser que les 10 000 festivaliers de l’an dernier ont été largement dépassés. «Ça été malade mental, complètement dément!, s’exclame l’organisateur Todd Pouliot, au lendemain de l’événement. Le réaménagement du site a vraiment fait une différence. Il n’y avait pas de file d’attente et la moyenne des ventes des exposants est pratiquement la même pour tous. On s’est fait vider notre stock comme jamais!»
Si, en général, la formule est un succès, certains éléments seront corrigés pour l’an prochain. On veut exploiter davantage le sommet de la montagne, offrir plus d’espaces à l’ombre et revoir les différents forfaits de dégustation. «L’idée d’inclure un accès à la remontée dans tous les forfaits n’a pas plu à tout le monde, reconnait-il. Pour ceux qui voulaient seulement boire, ça revenait peut-être un peu cher. Mais en même temps, en offrant l’accès gratuit au site, il faut faire nos frais quelque part. Surtout que tout notre travail est totalement bénévole. Personne ne se met de l’argent dans les poches.»
Bientôt un festival d’hiver?
Après avoir réalisé un premier rêve cette année en organisant un feu d’artifice au sommet du mont Giroux, Todd Pouliot a déjà la tête à d’autres idées plus grandes que nature. Il voudrait littéralement bâtir un village au bas de la montagne, où chaque exposant disposerait d’une cabane en bois plutôt que d’une tente blanche. «Tout le design est déjà fait, mais c’est un projet assez dispendieux. L’avantage est qu’il ne serait plus nécessaire de louer des tentes. De plus, ces cabanes de style montagnard pourraient servir à d’autres événements», affirme le principal intéressé.
Ces installations temporaires pourraient autant servir à l’été qu’en hiver, car les organisateurs prévoient aussi tenir une édition hivernale. «Ça ne se fera pas cette année, mais peut-être en 2018. Il n’y a vraiment pas beaucoup de festivals de bière en hiver et pourtant, les gens ont autant le goût de boire qu’en été. Avec le chalet, les gens auraient aussi un endroit où se réchauffer. L’ambiance serait complètement différente, mais tout aussi trippante. On travaille là-dessus», conclut-il.