L’avenir d’Orford passe par quoi ?

Quelques intervenants du milieu ont voulu partager leur point de vue sur l’avenir du Mont-Orford.

«On a besoin d’activités dans le parc, mais on aura besoin d’infrastructures pour les tenir. Immobilier ne signifie pas hébergement, mais des équipements comme un chalet rénové ou une scène par exemple.»

«Nous bénéficions d’un parc de récréation. Nous pouvons s’y amuser en grand nombre sans encombrer la circulation du centre-ville. D’autres activités s’y grefferont quand les organisateurs verront notre ouverture.»

«Nous ne sommes pas à la recherche d’actionnaires, mais à la recherche d’activités comme des XTrails et des XMan avec ses milliers de coureurs.»

Jacques Demers (prés. Corporation Ski & Golf Mont-Orford)

 

«Il faut une meilleure compréhension pour faire accepter les activités récréatives dans le parc. On veut investir dans la santé des gens en les faisant bouger.»

Pierre Levac (adm. Corpo. Ski & Golf Mont-Orford)

 

«Il faut tirer profit du joyau qui est autour du centre de ski: le parc national, le lac Memphrémagog et le centre-ville de Magog.»

Alain Larouche (dg Tourisme Cantons-de-l’Est)

 

«Il faut peut-être trouver une façon de créer une entreprise conjointe, jumelant des fonds privés et publics. L’option de confier la gestion à la SÉPAQ demeure intéressante.»

Roger Nicolet (ex-préfet de la MRC de Memphrémagog)

 

«Il faut rapidement se définir, prendre des actions concrètes, car Orford se fait déjà dépasser par des montagnes voisines.»

«Selon la Loi sur les parcs, le ministre a le pouvoir d’autoriser de l’immobilier dans un parc si c’est pour améliorer le volet récréatif, ce qui pourrait s’appliquer à Orford.»

Guy Donahue (président fondateur du groupe Orford 911)

 

«Des promoteurs peuvent construire près des limites du parc et aménager une remontée pour se connecter au réseau de pistes. Faut juste trouver une formule moitié privée, moitié publique, pour intéresser des investisseurs prêts à diversifier les activités sur quatre saisons.»

«L’immobilier, ce n’est pas miraculeux; on l’a vu dans d’autres stations de ski.»

«Il faut continuer à faire du bon travail pour avoir de belles conditions de glisse. De la neige, c’est comme de la bouffe au resto; les gens n’y vont plus si elle n’est pas de qualité.»

Robert Benoit (ancien député libéral d’Orford et ex-militant de SOS Parc Orford)

 

«C’est le moment de se positionner, car la station pourra fonctionner combien de temps en gardant le statu quo? Faudra peut-être faire le compromis de construire des chambres au pied des pistes pour financer la modernisation de la station.»

Sylvain Audet (consultant en récréotourisme)