Lac Massawippi: les citoyens deviennent propriétaires d’une plage

Quatre municipalités riveraines du lac Massawippi sont devenues propriétaire d’un vaste terrain, sur lequel se trouve une plage, à l’entrée du village d’Ayer’s Cliff. Une transaction totalisant 1,5 M$.

La propriété d’une superficie de 11 acres appartenait à l’Ordre des servites de Marie. Elle est située en face du Collège Servite et elle est comprise entre le camping du Lac Massawippi et les condos du Complexe du Phare Massawippi. La rampe de mise à l’eau est aussi incluse dans la transaction.

Des négociations se sont tenues dans les derniers mois et les documents officialisant la vente ont été signés par les deux parties le 2 décembre dernier. «C’est majeur comme nouvelle, s’exclame le maire d’Ayer’s Cliff, Alec Van Zuiden, qui travaille sur ce dossier depuis quelques années. Ça fait longtemps que la communauté crie pour avoir une plage publique, bien entretenue. C’est un gros pas en avant pour y arriver!»

La réflexion entourant le développement de ce vaste terrain est encore très embryonnaire, selon M. Van Zuiden. Ce dernier explique que les quatre maires des municipalités impliquées (Canton de Hatley, Hatley et Sainte-Catherine-de-Hatley) se rencontreront éventuellement pour établir un plan de match sur le réaménagement de ce secteur. «On ne dépensera pas 10 M$ l’an prochain, ça s’est certain. On veut prendre le temps qu’il faut pour bien faire les choses. Le plus important était de mettre la main sur ce terrain, c’est qu’on vient de réussir. Le reste viendra en temps et lieu», soutient-il.

Des 1,5 M$, 600 000 $ seront payés par Ayer’s Cliff. Les trois autres Municipalités débourseront chacune 300 000 $. Quant à l’Ordre des servites de Marie, il conservera une servitude d’une quarantaine de mètres à des fins éducatives pour le Collège Servite. «On est en train de redéfinir les Cantons-de-l’Est avec le lac Massawippi. Je remercier les élus qui ont eu le courage d’investir dans ce projet de collectivité. C’est fini les guerres de clocher et c’est en travaillant ensemble, avec une vision régionale, qu’on peut avancer, comme on le fait pour Mont-Orford», conclut Alec Van Zuiden.

Le maire tient également à remercier Johanne Brouillet de l’organisme Vallée du Massawippi et l’entreprise DeltaPLUS pour avoir été à l’avant-garde de ce projet, en finançant notamment une étude sur la réappropriation du lac Massawippi..

Précisons que seule North Hatley, qui est le cinquième membre de la Régie du parc régional Massawippi, a pris la décision de se retirer de cet investissement.