La Villa Pierrot encense ses donateurs

SOUTIEN. Sachant que sa survie et son fonctionnement dépendent de quelques activités de financement et du soutien du public, la Villa Pierrot a tenu à souligner récemment l’engagement d’un précieux collaborateur, la Fondation Bannerman, qui a décidé d’appuyer la mission de l’organisme de façon importante. Dans une cérémonie empreinte d’émotion et de reconnaissance, les dirigeantes et quelques résidantes de la Villa ont mis en terre l’Arbre de l’engagement, en présence des bienfaiteurs Paul Bannerman et Claude Lagacé. Depuis 2009, l’organisme héberge et redonne un second souffle à des mères monoparentales et leurs enfants, afin de les aider dans leur retour aux études ou sur le marché du travail. Aussi sensible que généreux, M. Bannerman s’est senti interpellé par cette mission. «J’aime beaucoup contribuer à des projets qui touchent d’abord la population locale, et non les touristes. Avec la Villa Pierrot, on aide directement des enfants et des jeunes femmes d’ici», fait-il valoir. Membre de la Villa Pierrot pendant quelques années, Lucie, une ex-résidante, a témoigné à quel point son passage avait été déterminant pour elle. «Ça m’a permis de reprendre un nouveau départ dans la vie. Nous avons beaucoup aimé notre séjour ici et mes enfants me disent souvent qu’ils s’ennuient de l’endroit. Moi aussi, je m’ennuie des filles, mais, heureusement, je peux continuer à les suivre sur Facebook», a expliqué en riant celle qui opère maintenant des concessions alimentaires dans des épiceries de la région. Hôpital et Maison Merry Peu connu du grand public, l’homme d’affaires Paul Bannerman n’en est pas moins un collaborateur de premier plan dans certains secteurs de la vie communautaire magogoise. Au cours des dernières années, il a notamment contribué de façon substantielle au milieu hospitalier (son nom est d’ailleurs inscrit à l’unité des soins palliatifs à Magog) et il a été parmi le groupe de donateurs dans le projet de la Maison Merry. «Je suis très impressionné par les objets retrouvés sur le site de la Maison Merry et qui ont appartenu aux Autochtones. Ça prouve qu’il y avait des gens qui habitaient ce territoire bien avant nous», a-t-il rappelé. «Pour ce qui est de l’hôpital, inutile de rappeler son importance au sein de la communauté; ça touche tout le monde. Je suis juste un peu déçu de constater que la gestion de ce centre se fait maintenant à partir de Sherbrooke. Je ne suis pas un spécialiste du milieu hospitalier, mais mon expérience en affaires me laisse croire qu’une telle entreprise a besoin d’une direction sur place. Il y a tellement de situations différentes qui peuvent se produire chaque jour», plaide-t-il.