La première vente-débarras de l’année à Magog fait bien des heureux

Plusieurs centaines de personnes ont envahi les rues de Magog au cours des derniers jours à l’occasion de la première des quatre ventes-débarras à se tenir en région en 2017.

Par Christian Caron

C’est maintenant devenu une tradition. Depuis quelques années, il n’est plus nécessaire de se procurer un permis pour organiser une vente de garage sur le territoire de Magog, mais ceux qui veulent y participer doivent l’organiser aux périodes indiquées. Le week-end de la Fête des Patriotes constitue le coup d’envoi à cette chasse aux trouvailles. C’est la ruée dans les rues de Magog dans l’espoir de dénicher certains objets convoités.

Le plaisir est généralement au rendez-vous lors de ces ventes-débarras qui consistent à donner une deuxième vie aux objets qui ne servent plus. C’était le cas chez Carole Poulin. «On vient tout juste de déménager ma mère en logement, alors on a convenu d’organiser une vente de garage», mentionne Carole Poulin pour justifier leur participation.

Carole Poulin a vendu de tout : des outils, des décorations de Noël, des équipements de chasse, etc.

«C’est parfois surprenant de voir ce que les gens regardent, fait remarquer Carole Poulin. Ce matin, par exemple, notre premier item vendu fut notre statue de la Sainte Vierge. Et dire que mon conjoint m’avait dit de ne pas la mettre en vente, que personne ne voudrait de ça.»

Il suffit de se promener d’une rue à l’autre pour constater que des gens de tous âges prennent le temps de jeter un coup d’œil. Si certains cherchent des choses spécifiques, d’autres scrutent l’ensemble des objets, en quête d’une aubaine.

Des lampes de toutes sortes s’y retrouvent en grand nombre. Les chercheurs de vaisselle y trouvent leur compte. Ceux qui désirent enrichir leur bibliothèque sont susceptibles de faire quelques belles trouvailles. Des romans en quantité industrielle!  Des antiquités recherchées! Des DVD de nos humoristes, etc.

Au 20 de la rue Saint-Patrice, Marc Desjardins et Catherine Tétreault étaient radieux de recevoir les curieux.  «Quand la température est de la partie, ça fait une belle journée de social en plein air», affirme joyeusement Marc Desjardins. Marc a passé une bonne journée à vanter ces jeux électroniques et ses outils.

Quant à Catherine, elle a profité de cette journée ensoleillée pour vendre ses décorations et ses cadres.  «J’en ai vendu passablement, c’est étonnant», dit-elle, toute heureuse.

Rencontrée dans l’arrondissement Omerville, Katia Bélanger jetait un regard attentif sur les jouets pour enfants. «J’ai une garderie, alors je prends toujours le temps de faire un petit tour lors des ventes de garage», signale la jeune femme.

Quelques rues plus loin, David Bélanger et sa conjointe profitaient eux aussi des chauds rayons pour mettre la main sur un petit trésor. On s’informe sur les appareils ménagers et on jette un coup d’œil sur les jouets et parfois les vêtements», indique David Bélanger.

Chez Mathieu Dion, un gramophone attirait grandement l’attention. Ses chevaliers en aluminium étaient également attrayants!  «C’est ma deuxième année, je trouve ça agréable de jaser avec les gens», de confier le jeune homme.

Chez Brigitte Goupil, ce sont les poupées de collection qui ont littéralement volé la vedette. Les petites filles avaient les yeux ronds en les voyant côte à côte.