La Place Stanstead ouvre officiellement ses portes
Même si sept des onze logements communautaires ont déjà trouvé preneurs, la Place Stanstead a officiellement ouvert ses portes aujourd’hui. Pour inaugurer ce projet estimé à plus de 1,3 million de $, différents acteurs ont participé à la coupure du ruban, un geste symbolique qui se veut l’aboutissement de plusieurs années de travail et surtout, d’un rêve.
En plus d’une aide conjointe de 680 000 $ de la part des deux piliers de gouvernement, ce projet a vu le jour grâce à la contribution de nombreux partenaires, dont la Société d’habitation du Québec, qui y contribue pour 685 000 $ grâce à son programme AccèsLogis Québec. Pour sa part, la municipalité de Stanstead a investi une somme de 170 000 $. «Je lève mon chapeau à tous les membres du comité d’habitation, dont son président Rénald Demers, qui a toujours cru en ce projet, a affirmé le député d’Orford, Pierre Reid. Et j’en ai eu la preuve depuis mon élection en 2003. Il était impossible de venir à Stanstead sans qu’il me parle de cette idée. Honnêtement, il a fait un travail fantastique. Avec ce complexe domiciliaire, les aînées d’ici vont pouvoir trouver ici des logements répondant à leur besoin. Ils auront une meilleure qualité de vie et j’imagine que ça n’a pas de prix pour ceux qui s’y installeront.»
Il est important de noter que la moitié des locataires pourra aussi bénéficier du programme «Supplément au loyer», qui se veut une aide financière pour les personnes à revenus plus modestes.
Installée depuis le mois de juin, Carmen Therrien-Farley ne semblait vraiment pas regretter son choix. «Il s’agit d’un bel environnement avec de beaux appartements et un quartier paisible. Je ne pourrais pas vivre à un meilleur endroit», a confié la résidante.
Les responsables ont également soulevé la possibilité de lancer une deuxième phase de travaux en ajoutant une douzaine de logements supplémentaires. Cependant, cette expansion sera lancée uniquement s’il y a une véritable demande et si le comité réussit à amasser le financement nécessaire.