La nouvelle caserne de la Ville de Magog prête à l’été 2018
Après la démolition de l’ancienne caserne, l’heure est à la reconstruction sur le terrain adjacent à l’hôtel de ville de Magog où un bâtiment de 5,5 M$ sera érigé au cours des prochains mois.
L’objectif de la Municipalité est d’inaugurer cette nouvelle caserne en juin 2018. Comme l’explique le directeur par intérim du Service de sécurité incendie de Magog, Serge Collins, il était préférable de maintenir les opérations à cet emplacement puisqu’il demeure le plus stratégique pour offrir la meilleure couverture. «D’autres scénarios ont été regardés, dont ailleurs sur la rue Sherbrooke et sur la rue Saint-Luc. Mais ici, dans le secteur des rues Sherbrooke et Principale, on n’est pas loin du parc industriel, on reste près du centre-ville et on est proche du quartier des Tisserands», explique-t-il.
L’autre grand avantage est que ce nouveau quartier général des services d’urgence, d’une superficie d’environ 21 000 pieds carrés, sera plus fonctionnel que les anciens locaux. Tous les équipements nécessaires aux interventions des pompiers y seront regroupés et il y aura plus d’espace pour l’entretien des véhicules et la formation du personnel.
Il sera possible aussi d’entreposer le camion-échelle d’un million dollars, acheté en 2011, qui n’entrait pas dans l’ancien garage. «Il s’agit d’une étape importante dans la restructuration de notre service incendie, soutient la mairesse de Magog, Vicki-May Hamm. En plus de cette caserne, nous avons installé trois bornes incendie dans le secteur des Deux-Lacs, reconfiguré les casernes #2 et #3, acheté un nouveau véhicule d’urgence de même qu’un bateau, et ce, en plus de mettre en place une structure permanente avec 36 pompiers.»
Il y a également une bonne nouvelle pour les paramédics de la Coopérative de travailleurs d’Ambulance de l’Estrie puisque la caserne leur servira également de bureaux. Cette cohabitation avec les pompiers permettra, selon le directeur général de la Coopérative, Robert Parenteau, une meilleure coordination entre les deux services. Encore aujourd’hui, les ambulanciers affectés à Magog doivent demeurer dans leur véhicule durant tout leur quart de travail.