La mairesse de Magog, Vicki May Hamm, comprend la sortie publique des conseillers municipaux

TENSIONS. La mairesse de Magog, Vicki May Hamm, se dit surprise, mais comprend la décision des élus qui se sont exprimés publiquement pour la première fois sur le dossier des tensions à l’Hôtel de Ville, lors de la séance de lundi dernier (voir autre texte).

À cette rencontre, cinq élus ont profité du tour de table pour revenir sur les événements qui secouent l’administration municipale depuis quelques mois. Une volte-face comparativement aux séances précédentes, où les élus se refusaient à tout commentaire par respect au processus judiciaire en cours. «Je m’attendais qu’on en parle un peu, mais pas autant, car des avocats nous ont dit d’être très prudents dans nos propos», admet Mme Hamm.

Malgré tout, la première magistrate comprend parfaitement que certains conseillers ont senti le besoin de briser le silence, surtout que plusieurs informations contradictoires circulent sur la place publique. «Moi aussi ça me démange. Il y a tellement de choses que je voudrais dire, mais je ne le fais pas pour protéger avant tout les intérêts de la Ville. Quand ce sera le bon temps, je vais en éclairer des lanternes, c’est certain» assure-t-elle.

Des fuites justifiés?

Un fait demeure depuis le début de cette saga administrative: plusieurs informations, coulent dans les médias plutôt que de demeurer à l’interne comme il se doit. Le lien de confiance et de confidentialité qui lie les élus semble ainsi rompu. «Il y a beaucoup de fuites, c’est vrai, et ça affecte tout le monde. Mais fondamentalement, je suis convaincu que ceux qui parlent le font avec une bonne intention. Ils ne savent plus par où passer pour que le problème se règle. C’est ce que je pense, car il n’y a pas d’agenda caché entre les élus comme à mon premier mandat», conclut la mairesse.