La mairesse de Magog répond aux détracteurs du projet d’aréna à La Ruche

MISE AU POINT. La mairesse Vicki-May Hamm a senti le besoin de répondre aux détracteurs du projet de deuxième glace à l’école secondaire de La Ruche, à la suite de récents propos qui ont été relayés dans les médias.

La première magistrate faisait notamment allusion à la sortie publique du Magogois Alain Millette, qui a soulevé plusieurs arguments qui le laissent perplexe à l’égard de l’emplacement choisi par la Municipalité. Il suggérait plutôt un projet plus modeste en rénovant l’aréna actuel, de manière également à préserver «la belle forêt urbaine» située sur les sommets de la ville.

«Malgré les bonnes intentions de M. Milette, qui a investi beaucoup de temps pour documenter son argumentaire, j’espère du fond du cœur qu’on ne va pas démolir collectivement un si beau projet. Un projet qui répond aux besoins actuels et futurs», a d’abord affirmé Mme Hamm, lors d’une récente assemblée publique.

Sur la question des coûts, la mairesse a rappelé que le mot d’ordre depuis le début était de trouver une solution sans impact sur la dette, et qui n’allait pas surcharger le travail des fonctionnaires, «qui en ont déjà plein les bottines». Après avoir exploré l’option d’un partenariat privé-public, le comité a privilégié celle de confier le dossier entre les mains d’un organisme à but non lucratif. La mairesse a d’ailleurs rafraîchi la mémoire de ceux qui craignent un dépassement de coûts. «Dans le dossier des plateaux sportifs de La Ruche, on parlait au début d’un projet de 10 à 12 M$, qui a fini à 23 M$. Est-ce que quelqu’un s’en plaint aujourd’hui? Personne! Est-ce que ç’a eu un impact sur le compte de taxes? Zéro! Il y a moyen, quand on veut, de faire un projet qui respecte la capacité de payer des contribuables. Et s’il faut trouver des solutions innovantes pour combler le manque à gagner, on va les trouver», a-t-elle assuré.

Même si le site de l’école secondaire implique d’y arracher plusieurs arbres, la mairesse assure qu’il n’est pas question d’y faire une coupe à blanc. Elle a d’ailleurs rappelé que la Municipalité est sensible et proactive en ce qui concerne la protection de l’environnement. «On coupera peut-être 10% du boisé. On n’est pas en train de raser un super boisé urbain. Alors, pitié, ne sabotez pas un si beau projet, surtout à ce stade-ci, où on a trouvé une solution pour offrir un service pour les générations futures. Et ne doutez pas de nos motivations dans ce dossier. C’est vraiment par et pour la population», a conclu la politicienne.