La Fondation Christian Vachon à la rescousse des enfants de la Montégérie

RÉUSSITE SCOLAIRE. Devenue un support essentiel pour les familles estriennes, la Fondation Christian Vachon veut avoir le même impact en Montérégie d’ici les cinq prochaines années, en venant à la rescousse de plus de 3700 enfants dans le besoin.

Ce projet ambitieux a été dévoilé par le fondateur de l’organisme, Christian Vachon, ce matin. Pour l’occasion, il avait rassemblé les 300 élèves de l’école Sainte-Marguerite de Magog dans le gymnase, là où son rêve a commencé. «C’était important de le faire avec vous, car Sainte-Marguerite a été la première école parrainée par la Fondation, il y a 12 ans, a exprimé Christian Vachon, en s’adressant à son jeune auditoire. Aujourd’hui, la Fondation est dans les quatre commissions scolaires de l’Estrie et notre rêve de faire une différence est encore bien vivant.»

 

Des besoins énormes

En plus de s’intégrer officiellement dans des établissements de Sherbrooke cette année, la Fondation veut faire son entrée en Montérégie d’ici 2024. À ce jour, elle évalue à 3000 le nombre d’enfants qui nécessitent des besoins multiples dans cette région, que ce soit pour des vêtements, du matériel scolaire ou simplement, pour manger.

Des jeunes qui, actuellement, se retrouvent en situation précaire dans leur réussite scolaire, selon Christian Vachon. «Notre mission est que tous les enfants soient sur la même ligne de départ quand l’école commence. Notre force est dans l’efficacité et la rapidité. Sans compter que notre travail se fait toujours dans la plus grande discrétion pour les familles, qui sont accompagnées du début jusqu’à la fin», rappelle-t-il.

Pour y arriver, la Fondation Christian Vachon aura besoin d’environ 2,5 M$ en financement. En plus du gouvernement provincial, qui vient d’accorder une aide de 100 000 $ pour 2019, l’organisation cognera à la porte de partenaires nationaux majeurs.

Même si ce nouveau défi nécessitera beaucoup de travail, M. Vachon assure que l’Estrie demeurera toujours la priorité numéro un de son équipe. «Ce projet ne vient pas ébranler tout ce que nous avons bâti en Estrie, qui restera toujours le cœur de la Fondation», conclut-il.