La Foire Écosphère de Magog devient gratuite

Pour sa deuxième édition, la Foire Écosphère de Magog veut attirer le plus de gens possible en rendant l’accès gratuit à son site, qui prendra forme à la pointe Cabana le 30 septembre prochain.

Comme l’explique le directeur général, Éric Ferland, cette formule sans frais d’entrée vise avant tout à sensibiliser le plus de gens possible sur les différents enjeux et les bonnes pratiques touchant l’environnement et l’écohabitation. «À notre première année, nous avions rassemblé environ 4000 personnes. C’est certain qu’on aimerait atteindre le cap des 5000 cette année», espère M. Ferland.

Les visiteurs auront l’embarras du choix puisque l’événement réunira plus de 120 exposants. Il y aura notamment des essais de véhicules électriques, des dégustations d’aliments biologiques, une exposition de photos et des activités pour la famille. Il y aura aussi la Soirée des sages, durant laquelle des intervenants discuteront d’enjeux environnementaux.

Cette année, le panel sera composé de la mairesse de Magog, Vicki-May Hamm, de la consultante en écologie et conservation, Louise Gratton, de la directrice générale du Conseil régional en environnement de l’Estrie, Jacinthe Caron, de l’enseignante en sciences de l’environnement, Isabelle Grégoire, et de la présidente du CA du Réseau des femmes en environnement du Québec, France Levert.

Collecte de vélos

Les organisateurs de la Foire s’associent avec la Grande roue de Magog et l’organisme Cyclo Nord-Sud pour organiser une grande collecte de vélos usagés. Ceux-ci seront revalorisés et offerts à des communautés à l’étranger. Une contribution de 20 $ est demandée par vélo pour couvrir les frais de transport.

En 18 ans, plus de 57 000 vélos ont été envoyés dans 20 pays d’Afrique et d’Amérique latine.

Projections au cinéma

Deux documentaires seront projetés au Cinéma Magog, soit «La ferme et son État» (30 septembre – 10 h et 1er octobre – 18 h) et «L’autre face du Kilimandjaro  (29 septembre – 19 h 30 et 1er octobre – 11 h). Le premier dresse un portrait actuel des forces vives et des aberrations en agriculture au Québec et le second met en lumière les conditions de travail difficiles des porteurs qui accompagnent les touristes lors de leur ascension.