Jeu de chaises musicales à la Régie de police de Memphrémagog

RESSOURCES HUMAINES. La Régie de police de Memphrémagog (RPM) a procédé à une restructuration administrative importante à la suite du départ à la retraite de trois policiers, qui occupaient des postes stratégiques au sein de l’organisation.

Le directeur Guy Roy a notamment perdu son bras droit à la direction en Christian Boily. Ce dernier a passé 28 ans au service de la RPM et il assumait les fonctions de directeur adjoint depuis 2009. Les deux hommes ont un parcours similaire qui date avant même leur entrée dans la police. Le hasard a fait en sorte que leur père exerçait le même métier, celui d’agent de la paix.

Ils se sont donc connus alors qu’ils étaient encore des enfants.  «Nos carrières ont commencé pratiquement en même temps, se souvient Guy Roy. On a aussi vécu l’expérience syndicale à nos débuts, moi comme président et lui comme vice-président, et en 1996, nous avons été promus aux enquêtes. À la direction, on faisait une bonne équipe puisque nos tempéraments sont différents. Je suis plus instinctif, tandis que Christian est davantage réfléchi.»

Le siège #2 a été donné à Patrick Corriveau, qui agissait depuis 2009 comme capitaine aux opérations. Cette fonction est maintenant occupée par Mario Leblanc.

Départ d’un autre pilier

L’un des visages les plus connus de la Régie quittera officiellement ses fonctions à l’été 2018. Il s’agit du policier à la prévention, Paul Tear. Ce dernier était très impliqué dans le volet communautaire, en œuvrant notamment au sein de plusieurs organismes.

«Paul a réussi à développer une expertise qui était reconnue à l’échelle provinciale, souligne le directeur Roy. Je pense au programme Pair dans lequel il s’est énormément investi. Il a toujours été extrêmement soucieux du bien-être des gens, autant envers ses confrères que la population. Cette qualité ne l’a jamais empêché d’exercer son travail de policier, avec la partie répression qui s’en suit.»

Son successeur est l’agent Mickaël Laroche. Il a principalement agi comme patrouilleur au cours des dernières années.

Finalement, notons le départ à la retraite du lieutenant Daniel Labranche. Il est remplacé par le sergent détective Daniel Steben.

«Ces départs étaient planifiés depuis deux ans, ce qui nous a permis de trouver les bons remplaçants et de les former en conséquence. On se préparera de la même façon pour les dix prochaines années puisque 19 de nos 51 policiers seront éligibles à la retraite. Sans compter que 13 d’entre eux occupent des chaises décisionnelles», conclut Guy Roy, qui fait partie de ces futurs retraités.