Intersection face au McDonald’s de Magog: un carrefour giratoire pour améliorer la circulation?

L’aménagement d’un carrefour giratoire figure parmi les scénarios qui ont été étudiés afin d’améliorer la fluidité de la circulation au centre-ville de Magog, plus précisément à l’intersection située face au restaurant McDonald’s.

Pour une raison de coûts principalement, les élus ont finalement opté pour une nouvelle formule «plus abordable» dans ce secteur. Dès le mois de mai, il y aura des arrêts obligatoires dans les trois directions, soit sur les rues Merry Sud (dans les deux directions) et Hatley. De plus, les accès prioritaires aux cyclistes et piétons seront retirés, de même que la traverse piétonnière située à la sortie du parc de la pointe Merry.

Des changements qui seront analysés de près par le directeur de l’environnement et de l’aménagement, Marco Prévost. «L’idée est d’essayer ses modifications et on verra si les résultats sont concluants. Certaines personnes ont peut-être des doutes, mais il faut l’essayer pour le voir», soutient le directeur.

Concernant l’idée d’un carrefour giratoire, Marco Prévost est convaincu qu’il s’agirait de la meilleure solution. Cet aménagement, selon lui, assurerait une circulation fluide en tout temps, et ce, dans toutes les directions. Puisque des camions lourds empruntent quotidiennement ce tronçon, le carrefour giratoire devrait être assez large. «Il serait quand même possible d’en faire un moins gros que ceux à la sortie 115 de l’autoroute 10, qui sont immenses, assure-t-il. Si le conseil optait éventuellement pour ce scénario, il y aurait une éducation à faire puisqu’on constate que plusieurs conducteurs ne comprennent pas comment ça marche.»

En retard sur l’Europe

Avec un budget illimité, Marco Prévost verrait des carrefours giratoires à bien des intersections en remplacement des feux de circulation. Il cite, exemple, aux coins des rues Pie XII et Bowen, sur la rue Merry Nord à l’approche de l’autoroute et même au centre-ville, comme aux angles des rues Principales Est et Sherbrooke ainsi que les rues Saint-Patrice Ouest et Sherbrooke.

«Il y a beaucoup d’endroits qui pourraient s’y prêter, ajoute le principal intéressé. Mais encore là, ce sont des travaux plus coûteux qu’un arrêt obligatoire ou une lumière. Quand on regarde ce qui se fait en Europe, l’Amérique du Nord est vraiment en retard dans ce type d’aménagement. Certaines rues européennes n’ont même pas d’arrêts, seulement des panneaux Cédez le passage.»

Concernant l’intersection problématique de la route 112 et du chemin des Pères, Marco Prévost précise qu’un simple carrefour giratoire ne serait pas suffisant en raison du profil de la route. «Il y a une courbe verticale près de la voie ferrée qui pose obstacle. Il faudrait réaménager cette portion de route pour s’assurer que les véhicules n’arrivent pas trop vite», conclut-il.