Incendie au centre-ville de Magog: les risques d’explosion étaient nuls

DANGERS. La présence d’un réservoir de propane au commerce Pomerleau Gaz Propane n’a pas posé de dangers additionnels et encore moins des risques d’explosion lors de l’incendie survenu la semaine dernière, au centre-ville de Magog. Comme l’explique le directeur du Service de sécurité incendie de Magog, Sylvain Arteau, les flammes se sont arrêtées au bâtiment voisin du commerce situé à l’angle des rues Principale Ouest et Sherbrooke. Ainsi, aucune manœuvre particulière n’a été nécessaire entourant le réservoir de propane, qui se trouve à l’extérieur du bâtiment en question. «S’il y avait eu une propagation jusqu’au commerce Pomerleau Gaz Propane, nous aurions immédiatement arrosé le réservoir avec le débit nécessaire pour le refroidir. De plus, tout réservoir du genre est muni d’une soupape de sûreté qui s’ouvre quand la pression est trop forte. Dans toute ma carrière de plus de 30 ans dans les incendies, je n’ai jamais vu un réservoir de propane explosé», tempère le directeur Arteau. De ce fait, le grand patron assure que la présence de ce type d’équipement au centre-ville ne lui pose pas de problème en particulier. «Même si c’est très réglementé de nos jours et que les accident sont rares, le transport des matières dangereuses qui traversent notre ville, que ce soit en train ou par camions, me préoccupe davantage que ce réservoir de propane. C’est pour dire à quel point les gens n’ont pas à s’inquiéter. Sans prendre cette situation à la légère, nous l’avons sous contrôle», assure-t-il. Une réorganisation qui rapporte déjà Par ailleurs, il ne fait pas de doute pour Sylvain Arteau que la réorganisation du service incendie, orchestrée par son prédécesseur Serge Collins, a fait une énorme différence lors de l’intervention du 16 octobre dernier. Même si les pertes matérielles s’élèvent à quelques millions de dollars, le directeur des incendies est persuadé que le bilan aurait pu être beaucoup plus grave. «La structure temps plein a permis d’avoir un nombre important de pompiers sur place dès les premières minutes de l’incendie. Je tiens aussi à remercier les pompiers appelés en renfort, qui ont répondu rapidement et en grand nombre. Il y a aussi la centralisation des équipements qui a grandement facilité notre travail, surtout que la caserne #1, où tout notre matériel est entreposé, se trouvait à deux pas de l’incendie», conclut-il.