Il y a 25 ans, Donald Sutherland s’amenait comme témoin vedette dans le débat sur l’ensablement des plages à Magog
L’actuel débat entourant le projet de jeu Divertigo à la Plage des Cantons n’est pas sans rappeler un autre dossier qui avait divisé la population de Magog il y a 25 ans, celui de l’ensablement des plages du lac Memphrémagog.
Souhaitant embellir une partie des plages qui bordaient la Baie-de-Magog, la Ville de Magog projetait d’y déverser quelque 20 000 tonnes de sable.
Cette opération visait à embellir l’aire de baignade, tout en agrandissant la superficie sablonneuse de la plage, en bordure de l’eau.
Devant les réticences de plusieurs organismes environnementaux et citoyens influents, le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement avait orchestré deux séries de rencontres à Magog, où les opposants et partisans avaient confronté leurs idées.
L’un des moments les plus médiatisés de ces audiences aura été la présence-surprise de l’acteur Donald Sutherland, venu appuyer son ami Stewart Hopps, de la Fondation Marécages Memphrémagog.
Lui-même riverain du Memphrémagog dans le secteur de Georgeville, le populaire comédien (Hunger Games, MASH, Ordinary People, etc.) avait qualifié le projet de «ridicule».
Quelques mois plus tard, le projet d’ensablement était rejeté par le ministère de l’Environnement.
De tout temps, les personnalités publiques ont été sollicitées pour appuyer des causes populaires.
On l’a vu il y a quelques jours avec le chanteur Vincent Vallières, qui a joint sa voix à celle des opposants au projet Divertigo, ou encore l’an dernier, alors que la comédienne Sonia Vachon s’était prononcée en faveur de la sauvegarde de la Maison Tourigny.
Et qui ne se souvient pas du groupe SOS Parc Orford, il y a une dizaine d’années, qui militait afin de conserver l’intégralité du territoire du parc national du Mont-Orford?
Cette fois-là, ce sont les Richard Séguin, Clémence DesRochers et Marie Laberge, entre autres, qui étaient montés au front pour influencer l’opinion publique.