Horodateurs à l’hôpital de Magog: la direction promet des améliorations

GESTION. Les dirigeants du CIUSSSS de l’Estrie-CHUS sont conscients que des améliorations doivent être apportées au nouveau système de gestion des stationnements, afin de le rendre plus facile d’utilisation pour les usagers.

Les horodateurs ont fait couler beaucoup d’encre depuis leur implantation à l’automne dernier. Plusieurs utilisateurs se sont plaints de la complexité du système, qui exige un paiement à l’arrivée avec l’enregistrement de la plaque d’immatriculation du véhicule. Tandis qu’auparavant, les visiteurs payaient leur stationnement à la guérite, au moment de quitter les lieux.

Toutefois, ce système était devenu désuet selon la présidente-directrice générale du CIUSSS, Patricia Gauthier. Elle soutient que des centaines de milliers de dollars auraient dû être investis pour le remplacement des équipements sur l’ensemble du territoire. Sans compter que ceux-ci manquaient de fiabilité, surtout en saison hivernale en raison du froid. «Une firme nous a proposé un modèle électronique qui s’implante de plus en plus. Peut-être qu’on a été trop précurseur par rapport à bien d’autres, constate Mme Gauthier. C’est vrai que le système était compliqué au début. On l’a amélioré et il va s’améliorer encore. À la demande des comités d’usagers, on a ajouté de nouvelles bornes dans les endroits avec beaucoup d’affluence. Chose certaine, on ne remettra pas de guérite.»

Parmi les pistes de solution envisagées, il y a celle de revoir la charte de tarification. Plutôt que d’offrir plusieurs possibilités en termes de durée (1 h, 2 h, 3 h, etc.), les administrateurs songent à offrir moins d’options. «On devrait peut-être mettre un tarif pour trois heures et moins, et un autre pour trois heures et plus. Ce serait moins compliqué, mais le coût moyen va peut-être augmenter par contre», prévient-elle.

L’autre possibilité qui est en cours d’analyse serait que le système remette l’argent payé en trop. Ce qui permettrait aux usagers de mettre dès le départ le montant maximum au lieu de devoir remettre de l’argent une fois le temps écoulé. «On est conscient que notre clientèle est âgée et que ces personnes n’ont pas nécessairement de téléphone intelligent pour payer à distance. Pour elles, c’est plus compliqué de remettre de l’argent lorsque le temps est écoulé. Il faut trouver des moyens pour leur faciliter la vie et rendre ce changement moins stressant», conclut Mme Gauthier.